Crise de l’Eglise : le séminaire de Bordeaux ferme à son tour

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La crise moderniste qui ravage toujours le clergé continue de porter ses fruits. Les églises se vident, il y a très peu de prêtres et leur moyenne d’âge est très élevée, certains d’entre eux tiennent des propos ouvertement hérétiques.
Après la fermeture du diocèse de Lille il y a quelques semaines, le cardinal Ricard, archevêque de Bordeaux, annonce dans un communiqué la fermeture du séminaire bordelais (qui couvrait plusieurs diocèses !) :

« Ce n’est pas sans un pincement de cœur que je prends cette décision de fermeture, mais le bien des séminaristes et le souci de leur formation doivent primer sur toute autre considération. Cette décision s’inscrit sur l’horizon de la réflexion nationale concernant l’implantation des séminaires en France. Il y a trop de maisons avec de tout petits effectifs. Selon les normes romaines récemment promulguées, l’effectif minimum pour la vie d’un séminaire serait entre 15 et 20 séminaristes. Les séminaristes du diocèse de Bordeaux rejoindront ainsi le Séminaire Saint Cyprien de Toulouse ou le Séminaire français de Rome ».

Nommé en 2006 archevêque de Bordeaux, Mgr Jean-Pierre Ricard avait pourtant fait de ce séminaire inter-diocésain (il forme les séminaristes des diocèses de Bordeaux, Périgueux, Angoulême, Agen, La Rochelle, Limoges et Tulle) sa priorité.

Aujourd’hui, un grand nombre de jeunes désireux d’entrer dans les ordres préfèrent se diriger vers des formations issues de communauté religieuses, et non de diocèses. Ces communautés plus « classiques », ou « traditionnelles » représentent une part de plus en plus importante des vocations en France. »

source Info Bordeaux