C’était un… 9 octobre

• Nous fêtons Saint Denis, évangélisateur des Gaules, 1er évêque de Paris, mort en martyr entre 250 et 272.

Détail de la statue de saint Denis., dans la crypte de la basilique du Sacre-Cœur.

Il est représenté tenant sa tête dans les mains, car Denis, décapité à Montmartre (le « mont des martyrs ») lors d’une persécution romaine, a marché vers le nord pendant six kilomètres, sa tête sous le bras, par le chemin qui sera nommé rue des Martyrs.
À la fin de son trajet, il donna sa tête à une femme pieuse originaire de la noblesse romaine et nommée Catulla, puis s’écroula. On l’ensevelit à cet endroit précis et on y édifia une basilique en son honneur. La ville s’appelle aujourd’hui Saint-Denis.
Vénéré par la chevalerie française, il a donné son nom au cri de guerre des rois capétiens : « Montjoie ! Saint Denis ! »

1192 : après avoir défendu la chrétienté quinze mois en Terre sainte, Richard Coeur de Lion s’embarque pour l’Angleterre, décidant ainsi la fin de la troisième croisade. Il laisse une réputation terrifiante auprès des musulmans.

1793 : les républicains massacrent les Lyonnais.
Lyon, après un siège de près de cinquante jours, capitule devant les armées de la République.
Les Lyonnais, qui s’étaient révoltés face la « tyrannie jacobine » et dressés contre la Convention, affamés, bombardés sans relâche par les soldats de Kellermann, se rendent à 6 heures du matin.

La répression sera terrible ; des milliers de personnes seront massacrées par les Républicains dans les semaines qui suivent.

Massacre de Lyonnais. Voir la scène à droite : avant l’État islamique, il y eut la République…

1890 : l’ingénieur français Clément Ader (1841-1925) réussit à faire voler Eole, le premier engin à moteur. L’ensemble, qui pèse 300 kilogrammes, se soulève de 20 cm sur une distance de 60 mètres.

1934 : à Marseille, un Croate oustachi assassine le roi Alexandre Ier de Yougoslavie et le ministre français des Affaires étrangères, de gauche, Louis Barthou.

1958 : mort, à Castelgondolfo, du pape Pie XII, le dernier avant que n’éclate la crise de l’Eglise.

1968 : mort, à Paris, de l’écrivain Jean Paulhan qui, bien que résistant (il cofonda Les Lettres françaises en 1942), fut l’un des rares à s’élever contre les tribunaux d’épuration visant les écrivains.

1970 : mort, à Manosque, de Jean Giono, romancier majeur du XXe siècle. Ce militant pacifiste intégral avait été arrêté puis mis à l’index par les épurateurs. Il collabora jusqu’à sa mort au quotidien de droite nationaliste Le Méridional (qui était le rival de La Marseillaise, communiste, et du Provençal de Gaston Defferre, socialiste).

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