C’était un… 2 juillet

936 : mort d’Henri Ier de Germanie, dit « l’Oiseleur », premier souverain germanique de la maison de Saxe, prétendant à l’empire à la fin de son règne. Il fut le vainqueur des Hongrois en 933, à Merseburg, et repoussa les Slaves jusqu’à l’Elbe. Il fut très admiré de Himmler qui, dit-on parfois, se croyait sa réincarnation.

1035 : mort de Robert Ier, dit le Diable ou le Magnifique, duc de Normandie, père de Guillaume le Conquérant.

1461 : Louis XI devient roi de France. Il va régner 22 ans.

1566 : mort de Nostradamus, astrologue français célèbre pour ses Centuries dont lesquelles beaucoup ont voulu voir des prophéties.

1717 : un arrêt du Conseil de Régence interdit aux princes légitimés, c’est-à-dire aux enfants naturels de Louis XIV, de succéder à la Couronne de France.

1751 : interdiction de la franc-maçonnerie espagnole par le décret d’Aranjuez. En France, elle était déjà bien installée dans les hautes sphères et ne suscita pas de réaction : elle ne fut pas combattue par le pouvoir politique et sa condamnation par le Pape (voir ici les rapports entre Eglise et F-M) ne se traduisit pas (gallicanisme ?).

1778 : mort, à Ermenonville (Oise), de l’essayiste suisse Jean-Jacques Rousseau, mauvais père (il abandonna ses cinq enfants aux « Enfants assistés » se piquant pourtant de donner des leçons en matière d’éducation dans l’Emile. Il fit, avec Voltaire, un mal terrible, dans le domaine des idées, préparant la Révolution française. On peut lire à ce sujet Le Contrat social de J.J. Rousseau de Léon de Montesquiou et, sous un angle plus large, Le Siècle des Ténèbres d’Alain Pascal.

1871 : le comte de Chambord, héritier officiel du trône de France, visite incognito la capitale, où les incendies et les destructions de la Commune sont encore très visibles. Il pleure devant les Tuileries, le palais de ses ancêtres, totalement détruit.

1960 : le MSI avait organisé son congrès national à Gênes, bastion de l’antifascisme. Le parti « néo-fasciste » dut renoncer, mais cela n’empêcha pas les émeutes socialo-communistes : 12 manifestants trouveront la mort face aux carabinieri et des centaines seront blessés.

1967 : Dominique Venner annonce, lors de la réunion des cadres du Rassemblement européen des libertés, qu’il se retire de l’action politique, à l’âge de 37 ans (ce qui n’empêchera pas une partie de la droite radicale de le présenter comme modèle de militant politique).
Fin des espoirs politiques du groupe formé autour d’Europe-Action, qui opte dès lors pour la métapolitique (GRECE), dans une optique européiste et antichrétienne.

Tiré notamment des Ephémérides nationalistes