• -490 : victoire de Marathon remportée par le général athénien Miltiade sur les Perses de Darius. Fin de la première guerre médique. On sait comment la nouvelle fut portée à Athènes, à près de 43 km du champ de bataille, par le célèbre « soldat de Marathon » qui tomba mort d’épuisement en arrivant sur l’Agora. Il eut encore la force de crier : « réjouissez-vous, nous sommes vainqueurs ! »
• 1515 : victoire de Marignan.
Cet épisode d’importance s’est déroulé le 13 (et le 14) septembre 1515 en Italie, dans le Milanais.
Ce jour-là, les troupes de François Ier rencontrent les piquiers suisses (mercenaires au service du duché de Milan) dans une petite bourgade proche de la cité.
Après un essai de négociation, les Suisses attaquent.
Le roi, qui était à table, se lève et s’écrit : « Qui m’aime me suive ! », phrase passée à la postérité.
Au cours de ce combat long et furieux, l’artillerie et la cavalerie françaises ont raison des Suisses réputés invincibles.

Le lendemain, le roi de France – couvert de gloire après la victoire – est armé chevalier par le légendaire Bayard sur le champ de bataille.
La République n’a évidemment pas commémoré le 500e anniversaire (en 2015) de cet événement d’heureuse mémoire.
• 1598 : mort de Philippe II d’Espagne (et du Portugal), fils de Charles Quint et d’Isabelle du Portugal. Plus grand roi d’Espagne, il fit édifier l’Escorial, l’un des plus grands bâtiments du monde (en forme de grill, en hommage à saint Laurent). Esprit éclairé et disposant des mines d’or et d’argent d’outre-Atlantique, il fut également un grand catholique. A un seigneur qui lui demandait comment il pouvait tolérer la sainte Inquisition, il répondit : « je livrairais mon propre fils, s’il était hérétique, et si on manquait de bourreaux, j’en servirais moi-même. »

• 1923 : soulèvement de l’armée espagnole dirigée par le général Miguel Primo de Rivera. Le roi Alphonse XIII lui confiera le pouvoir et il instaurera un régime inspiré du fascisme italien, qui sera assez largement soutenu par la population et les travailleurs, jusqu’à la survenue de la crise économique de 1929, qui lui sera fatale. Il démissionnera en janvier 1930 et mourra du diabète quelques semaines plus tard. Une solide biographie lui a été consacrée.
• 1981 : première fête des Bleu-blanc-rouge du Front national, sorte de « fête de l’Humanité » patriotique, qui connaîtront un grand succès. La dernière édition aura lieu en 2006.
Inspiré des Ephémérides nationalistes
Le roi d’Espagne n’a pas eu le même succes contre la dynastie Tudor qui a fini par implanter l’heresie en Angleterre malgré la resistance de la reine Mary fille de Catherine d’Aragon seule epouse legitime d’ Henry VIII.