Asia Bibi attend depuis dix ans le couloir de la mort. Parler de couloir est abusif, c’est un cagibi sans fenêtres. Sans contact avec les autres détenus. En comparaison, les moines à la trappe vivent au Club Med. Deux papes se sont mobilisés, le parlement européen, la ville de Paris, le monde entier sauf les Femen.
Asia Bibi est devenue une icône.
Dix ans sans voir grandir ses enfants. Dix ans avec l’angoisse d’être empoisonnée. Son bourreau serait traité en héros. Et la vie à l’ombre entre quatre murs, elle, la paysanne qui travaillait aux champs sous le cagnard du Pendjab. Un jour, elle a bu l’eau du puits dans la timbale d’une musulmane qui s’est dite souillée.
Le lendemain, le mufti l’a accusée de blasphème. Une vendetta de village, on dirait du Maupassant.
Mais on est au Pakistan. Le tribunal l’a condamnée, la cour d’appel l’a condamnée, et il n’y a qu’une condamnation pour blasphème, article 295C, la mort.
Les islamistes du TLP aussi trouvent que dix ans, c’est long. Ils veulent la voir au bout d’une corde. Avec ce programme, ils ont obtenu 2 millions de voix aux élections.
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Satanisme ? Jeux d’enfants ? Acte de folie ? Imbécilité ? Quel motif a-t-il pu pousser une ou plusieurs personnes à accomplir de tels faits qui ont ému les habitants de ce village du Ségala tarnais. La plupart des croix des tombes du cimetière ont été retournées au cours de la nuit de mercredi à jeudi : 200 sur les 350 sépultures que compte le cimetière, selon les enquêteurs.
Elle ne faisait que donner son opinion sur les changements de sexe. Elle remettait en question l’opportunité d’une opération mutilante sur un garçon transgenre de seulement 16 ans. « Mieux », elle se dit féministe et « pro-choix ». Mais Kellie-Jay Keen-Minshull, Britannique, mère au foyer de quatre enfants a beau rejeter l’étiquette de chrétienne conservatrice, elle n’en est pas moins dans le collimateur de la justice de Sa Majesté. Elle a été convoquée le mois dernier par la police pour avoir osé ces quelques tweets négatifs l’opération dont a « benéficié » un certain Jack – devenu « Jackie » – Green, fils de Susie Green, la directrice générale d’une association de soutien aux transgenres, Mermaid (sirène). Avis à ceux qui ne croient pas qu’ils sont déjà des dissidents !
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