• 987 : Hugues Capet est sacré roi de France, à Reims. Il inaugure une nouvelle dynastie royale.

• 1608 : Sur le fleuve Saint-Laurent, fondation de la ville de Québec (qui signifie « rétrécissement de rivière » en dialecte indien), par le Français Samuel de Champlain, envoyé par Louis XIII.
• 1763 : les armées confédérées, commandées par le général Robert Lee, sont écrasées à Gettysburg (Pennsylvanie) par l’armée nordiste. Cette bataille, la plus importante et la plus meurtrière de la Guerre de Sécession, fait passer la victoire dans le camp de l’Union. Le champ de bataille sera déclaré cimetière national.
► A lire, pour aller plus loin : Gettysburg ainsi que le blanc Soleil des vaincus, de D. Venner.
• 1904 : mort de Theodor Herzl. Ecrivain juif né à Budapest, ne croyant pas en la possibilité d’une assimilation des siens, il affirma l’existence d’une nation juive et la nécessité pour elle de trouver une patrie. Ces idées n’étaient pas nouvelles mais celle du sionisme – installation des Juifs en Palestine – l’était bien plus. Herzl fut à l’origine de l’Organisation sioniste mondiale et, sa vie durant, multiplia les démarches nécessaires à un appui officiel pour sa demande d’établissement d’un foyer national juif en Palestine. En mars de cette année, il avait été reçu par le pape Pie X, qui lui opposa un refus ferme : « Nous ne pourrons pas empêcher les juifs d’aller à Jérusalem, mais nous ne pouvons en aucun cas soutenir cela », ajoutant « Les juifs n’ont pas reconnu Notre Seigneur, par conséquent nous ne pouvons pas reconnaître le peuple juif ».
Ayant échoué dans ses négociations avec le kaiser Guillaume II, Herzl pensa un moment à implanter l’État juif en Ouganda, ce qui fut rejeté par le VIe congrès sioniste en 1903.
• 1905 : à l’instigation du président du Conseil Emile Combes, radical et franc-maçon, l’Assemblée nationale vote la séparation de l’Eglise et de l’Etat, mettant fun à un siècle de Concordat, par 341 voix contre 233. Pour Combes, « l’anticléricalisme est l’œuvre la plus considérable pour l’émancipation de l’esprit humain ». Promulguée le 9 décembre suivant, la loi reconnait la liberté de culte mais ne subventionne ni ne reconnaît plus aucun culte. Il est également décidé un « inventaire » des biens de l’Eglise, qui suscitera une opposition des catholiques face à une spoliation et une profanation (en janvier 1906, une circulaire destinée aux fonctionnaires des Domaines contiendra une phrase qui mettra le feu aux poudres : « les agents chargés de l’inventaire demanderont l’ouverture des tabernacles ».)

• 1940 : attaque surprise de l’escadre française bloquée dans la rade de Toulon par les Britanniques, qui craignent que la flotte ne tombe aux mains des Allemands alors que le Maréchal Pétain avait donné des ordres pour qu’il n’en soit rien. 1297 marins tués et 350 blessés. Trois jours après, cinq avions anglais feront à nouveau feu sur les navires français déjà en piteux état. Article plus complet ici.
• 1962 : De Gaulle reconnaît officiellement l’indépendance de l’Algérie, contrairement à ses engagements et ce pour quoi il avait été appelé au pouvoir en 1958 par les Algériens. Il abandonne le pays à l’organisation terroriste FLN, qui avait été vaincue militairement par l’armée française, au prix de nombreux sacrifices. De Gaulle abandonne là-bas les Français et indigènes pro-français : plusieurs centaines de milliers seront tués, souvent torturés avant leur meurtre.
• 1972 : dans le sillage de l’égalitarisme révolutionnaire, une loi française établit que les enfants naturels disposent des mêmes droits que les enfants légitimes.
• 1984 : mort, au Val de Grâce, du général Raoul Salan. Officier le plus décoré de France, il avait pris la tête de l’OAS en 1961 pour s’opposer à la politique gaulliste en Algérie.