C’était un 2 mai… 1968 : le véritable début de « Mai 68 »

Ce jour-là, les gauchistes, qui craignent une intervention annoncée par le mouvement nationaliste « Occident » (à la suite de l’attaque du local du Front uni de soutien au Sud-Vietnam), se barricadent dans Nanterre.
L’entrée est surmontée d’une ignoble banderole : « Fascistes, vous avez survécu à Diên Biên Phu, vous n’échapperez pas à Nanterre. »

Le doyen Grappin ferme la faculté.
Pour cette raison, les trotskystes, les gauchistes et autres maoïstes se réunissent à la Sorbonne. Le mouvement révolutionnaire se répand dans la capitale.

Source

C’était (aussi) un 1er mai

1707 : fusion de l’Écosse et de l’Angleterre dans la Grande-Bretagne.

1891 : à Fourmies, dans le nord, l’armée de la République tire sur la foule des ouvriers grévistes, à la demande du sous-préfet apatride Issac et du patronat. Parmi les morts : une femme et un enfant de 11 ans. Edouard Drumont rendra hommage aux morts dans un grand livre, le Secret de Fourmies.

1916 : fin de la rébellion nationaliste à Dublin, réprimée par l’armée britannique. Plus de 500 morts.

1919 : fin de la terreur spartakiste en Bavière. Un corps-franc occupe la Résidence, arrache le drapeau rouge et hisse le drapeau bleu et blanc bavarois. Les membres du triumvirat communiste Tobias Axelrod, Max Lieven et Eugen Levine (tous juifs) tentent de s’enfuir en Autriche.

1941 : le maréchal Pétain institue le « 1er mai » comme « Fête du travail et de la Concorde sociale ». Appliquant la devise Travail, Famille, Patrie, et refusant à la fois le capitalisme et le socialisme, l’État français recherchait une troisième voie fondée sur le corporatisme et la collaboration des classes : la « fête du travail » s’inscrivait dans cette démarche. Cette journée de fête s’est maintenue après la guerre.
Elle coïncide depuis 1955 avec la fête de « saint Joseph artisan » instituée par Pie XII.
« Le travail des Français est la ressource suprême de la patrie. Il doit être sacré. Le capitalisme international et le socialisme international qui l’ont exploité et dégradé font également partie de l’avant-guerre. Ils ont été d’autant plus funestes que, s’opposant l’un à l’autre, en apparence, ils se ménageaient l’un et l’autre en secret. Nous ne souffrirons plus leur ténébreuse alliance. » (Maréchal Pétain)

1er mai 1776 : naissance des Illuminatis de Bavière

Ce jour-là fut créé l’ordre secret des « Illuminés (ou Illuminati) de Bavière », prétendant ressusciter les mystères de Mithra, par le franc-maçon révolutionnaire Adam Weishaupt (né juif, baptisé puis éduqué par les Jésuites avant de changer encore) et cinq autres frères (dont le chanoine Rocca et Benjamin Franklin).
Ils seront 2500, cinq ans après.

Cette puissante secte occultiste a joué un rôle important dans la survenue et le déroulement de la Révolution française (selon l’abbé Barruel notamment).

Selon certaines théories, l’ordre des Illuminés de Bavière qui a officiellement disparu en 1786 après une répression par les autorités du Sud de l’Allemagne, aurait survécu et se trouverait au sommet de la hiérarchie occulte qui travaille à l’avènement du nouvel ordre mondial.

Pour se former et former son jugement sur ces questions, voir cette bibliographie.

4e Dimanche après Pâques – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

« Vivre en baptisés, fidèles à Dieu, dans les conditions mouvantes et difficiles de la vie d’ici-bas, n’est possible qu’avec le secours de Dieu. C’est de lui que vient tout don parfait (ép.) ; c’est lui qui fixe nos cÅ“urs là où sont les vraies joies (coll.). La présence de l’Esprit-Saint lui-même, l’Esprit de vérité, qui rend témoignage au Christ et nous introduit au cÅ“ur du mystère chrétien (év.), achève de nous donner l’assurance et la paix surnaturelles qui sont un des plus précieux bienfaits de la vie chrétienne. »

Dom G. Lefèbvre

 

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était un 22 avril…

• 1182 : excédé, le roi de France Philippe Auguste expulse de ses états tous les Juifs, sans exception. Il les avait tous arrêtés, un jour de sabbat, dans toutes les villes du Royaume. Etant ainsi détenus dans leurs synagogues, ils n’obtinrent leur liberté qu’« en rendant l’or et l’argent qu’ils avaient extorqués par les usures les plus diverses ». Le roi anéantit toutes les créances et confisqua tous leurs biens.

• 1676 : victoire navale du marquis Duquesne sur le Hollandais Michel de Ruyter. Le combat se déroula devant Agousta en Sicile, face aux flottes combinées des Hollandais et des Espagnols. L’amiral Ruyter, un des plus grands marins de son temps, fut tué d’un boulet de canon. Cette victoire assura notre suprématie sur les mers jusqu’au 29 mai 1692 (défaite de la Hougue).• 1794 : le député Isaac Le Chapelier est guillotiné.

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C’était un 18 avril…

• 850 : martyre de Saint Parfait de Cordoue.
Victime du pseudo modèle de tolérance de l’Andalousie islamisée. Voir détails ici.

• 1781 : bataille de Porto Praya, victoire navale française.

Description de cette image, également commentée ci-après

Dans le cadre de la guerre d’indépendance de l’Amérique, près des îles du Cap-Vert, les Français obtiennent une victoire stratégique sur les Anglais car le Bailli de Suffren arriva au Cap de Bonne Espérance avant l’anglais Johnstone et renforça ainsi la garnison hollandaise, avec 500 soldats français, avant de continuer la route vers l’ÃŽle de France. Cela lui permit de maintenir ouverte la route de l’Océan indien. Ce succès valut aussi à Suffren d’être fait chef d’escadre, titre qui lui avait été refusé l’année précédente.

• 1904 : premier numéro du journal socialiste (et plus tard organe officieux du Parti communiste « français ») L’Humanité, né par l’argent de la haute finance cosmopolite.
Henry Coston note dans son Dictionnaire de la Politique fran­çaise (tome I) que Jaurès et ses amis avaient rendu service aux amis du capitaine Dreyfus ; à leur tour, les dreyfusistes fortunés lui rendirent service. Emile Cahen l’expliquait en ces termes dans Les Archives israélites (11 octobre 1906, page 324) : « Les grands services rendus à la cause de la justice et de la vérité [sic ; allusion à l’affaire Dreyfus – NDLR] par M. Jaurès lui ont créé des titres indiscutables à la reconnaissance de tous les Israé­lites français. Ce sont eux qui, en très grande partie, l’avaient, il faut bien le dire, aidé à fonder son journal. »
Le journal de Gustave Hervé, La Guerre Sociale, hebdomadaire de la fraction la plus révolutionnaire du Parti socialiste SFIO, révéla, dans son numéro du 16 novembre 1910, que le futur organe central du PCF avait été fondé grâce aux subsides de riches ban­quiers. Aucun démenti ne vint infirmer ces révélations qui firent grand bruit, à l’époque, dans les milieux socialistes, et pour cause.
Il est démontré aujourd’hui que si la moitié des actions de la Société du journal L’Humanité, créée en 1904, fut bien remise Jaurès à titre d’apport, les 400 000 francs réellement versés l’ont été par des personnages qui, à deux ou trois exceptions près, n’avaient rien de commun avec la classe ouvrière. Voici, en effet, la liste des premiers et principaux souscripteurs : Lévy Bruhl : 1 000 actions ; Picard, dit Le Pic : 1 000 actions ; Jaurès et quelques amis : 204 actions ; Javal : 200 actions ; Rouff : 180 actions ; Salomon Reinach : 120 actions […].
Quelque temps après, le banquier Louis-Dreyfus apportait, à son tour, 20 000 francs.
La première Humanité, grevée dès l’origine de charges exces­sives, fut bientôt à bout de souffle. La création d’une nou­velle société chargée d’éditer le quotidien socialiste fut décidée. Ce fut la Société Nouvelle du journal L’Humanité, au capital de 125 000 francs.
Aux anciens actionnaires s’ajoutèrent de nouveaux souscripteurs : J. Clément: 10 000 francs ; Hoyer: 1250 francs; Vaillant: 1 000 francs ; Poisson : 1000 francs ; Léon Blum : 1 000 francs ; diverses organisations ouvrières : 5 875 francs ; Achille Rosnoblet : 28 000 francs ; Mme Hélène Rosnoblet : 25 000 francs. Les deux derniers souscripteurs fournissaient donc à eux seuls les 2/5 du capi­tal. On devait apprendre par la suite que les Rosnoblet n’étaient que les prête-noms des Rothschild. (source)

• 1909: béatification de Jeanne d’Arc

De 1841 à 1849, l’archiviste Jules Quicherat, élève de Michelet, publie les volumineux comptes-rendus du procès de Jeanne d’Arc. Ils mettent à jour la grandeur d’âme et la foi simple et solide de la jeune paysanne. Celle-ci n’est plus seulement perçue comme une héroïne nationale et une résistante mais aussi comme une authentique sainte.

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C’était un 17 avril : les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche

et allaient massacrer près de la moitié de sa population…

C’est le 17 avril 1975 que la capitale du Cambodge tomba aux mains des maquisards du Front uni national du Kampuchéa (FUNK). L’entrée de l’armée révolutionnaire fut acclamée par des dizaines de milliers d’intellectuels, de journalistes, de politiciens et de philosophes occidentaux qui se réjouissaient de la chute du gouvernement Lon Nol.

Après avoir célébré la chute de Dien Bien Phu et l’abandon de l’Algérie aux terroristes du FLN, les intellectuels et journalistes français vont une fois de plus se distinguer dans l’innommable, comme l’illustrent les unes exposées ci-dessous. L’envoyé spécial du Monde évoquait, lui, l’« enthousiasme populaire » lors de l’entrée des Khmers rouges à Phnom Penh.

Dès cet instant, le Cambodge bascule dans les ténèbres d’un enfer pensé, analysé, planifié et exécuté par l’Angkar – organisation socialo-marxiste – dominée par les Khmers rouges.

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2e Dimanche après Pâques, dit du « bon pasteur » – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

« Je suis le bon pasteur »

« Après l’épître où saint Pierre rappelle ce qu’il en a coûté au Christ pour nous ramener, brebis errantes, au bercail du salut, l’évangile nous redit la merveilleuse parabole où Jésus lui-même s’est présenté comme le bon pasteur qui connaît chacune de ses brebis, qui donne sa vie pour elles et les arrache au loup ravisseur, acharné à les poursuivre.
Le bercail du Christ, c’est l’Église. C’est au sein de l’Église qu’Il nous prodigue sa vie dans les sacrements, sa parole dans les enseignements qu’elle nous donne, toutes les richesses de sa grâce pour éclairer notre route et soutenir nos pas dans notre marche vers la patrie céleste
[…] »

Dom Guéranger

PRÉSENTATION PUIS TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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13 avril 1436 : prise de Paris par Arthur de Richemond. Une ancienne fête nationale oubliée !

prise-de-parisL’armée anglaise dans Paris compte environ 3 000 hommes et est soutenue par l’université de Paris. 2000 routiers et écorcheurs la renforcent. La garnison attend également un renfort de 3 000 Anglais.

L’armée française est dispersée et, seul contre presque tous, le connétable Arthur III de Richemont, duc de Bretagne, soutenu par d’anciens compagnons de la Pucelle d’Orléans tels La Hire, Jehan de Dunois, cousin naturel du Roi, Jehan de Brosse Maréchal de Sainte-Sévère et Jehan Poton de Xaintrailles conduit une armée de 5000 Bretons pour reconquérir Paris.

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C’était un 9 avril…

• 1682 : le Normand René-Robert Cavelier de la Salle, très grand explorateur français parti du lac Ontario et ayant descendu tout le cours du Mississipi, atteint le golfe du Mexique.
Avec toute la solennité possible, il baptise « Louisiane », en l’honneur du Roi-Soleil, la très vaste région qui s’étend du golfe du Mexique aux Grands Lacs et qui devient alors possession de la France.

Un morceau de musique cajun (descendants des Français de Louisiane) des plus typique (La danse du Mardi-gras) :

• 1865 : à Appomattox, petite ville de Virginie, le général Robert Lee signe l’acte de reddition présenté par le général Ulysses Grant, qui met pratiquement fin à la Guerre de sécession (les dernières troupes se rendent le 26 mai). Le « vieux Sud » a vécu.

• 1948 : les extrémistes juifs de l’Irgoun et du groupe Stern massacrent la population du village de Deir Yassin en Palestine. 350 personnes sont assassinées méthodiquement, par balle ou par couteau… Un épisode qui favorisera l’exode palestinien.

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1er Dimanche après Pâques, de « Quasimodo » – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

St Thomas touchant les plaies du Christ ressuscité

« L’octave de Pâques s’est achevée hier ; les néophytes [ceux qui ont été baptisés à Pâques – NDCI] ont déposé leur robe blanche. Mais Pâques subsistera en eux par la pureté de leur vie (Coll.). L’Église n’abandonne pas ceux qu’elle a conduit au baptême; elle affermit leur foi (Ép., Év.) ; elle les nourrit, comme des enfants nouveaux-nés, du lait pur de sa doctrine (Intr). »

Dom Guéranger

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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C’était un 3 avril…

• 1312 : pressé par Philippe le Bel, Clément V, par la bulle Vox in excelsis, prononce la dissolution du fameux et puissant ordre du Temple, qui avait été créé en 1119 à Jérusalem.

• 1732 : à Paris, la plus ancienne loge maçonnique française connue, Au Louis d’argent, reçoit ses lettres patentes de Londres. Elle se réunissait en fait depuis le 12 juin 1725 dans un restaurant tenu par un Anglais.

Résultat de recherche d'images pour "jesse james"• 1882 : mort de Jesse James, célèbre hors-la-loi américain, qui fut en réalité un guérillero sudiste. Il est assassiné par un membre de son gang. Alain Sanders lui a consacré une biographie.

• 1962 : à Alger, attaque par l’OAS de la clinique du Beau-Fraisier, repaire des terroristes du FLN : 9 morts, 30 blessés. C’est aussi l’occasion de voir à l’œuvre l’une des premières grandes opérations de manipulation médiatique…

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C’était un… 2 avril :

• 742 : naissance du fils aîné de Pépin le Bref, roi des Francs, et de Berthe au grand pied : il deviendra Charlemagne.

Statue de Sylvestre II, à Aurillac, Å“uvre de David d’Angers.

• 999 : Gerbert d’Aurillac, ancien archevêque de Reims et de Ravennes, succède à Jean XVI et devient Sylvestre II, le « pape de l’an mil ». Premier pape français, pénétré de l’esprit clunisien, il voulut unir la chrétienté face au péril islamique et fut le premier à lancer un appel à délivrer Jérusalem. D’une extrême culture, mathématicien auteur de plusieurs traités (et introducteur en Europe du système de numération décimale et peut-être du zéro), philosophe, il fut regardé comme le plus grand savant de son temps et suscita diverses légendes.

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Musique sacrée de Pâques

Angelus Domini :


Angelus Domini descendit de caelo, et dixit muliéribus : Quem quaeritis, surréxit sicut dixit. Alleluja.
« Un ange du Seigneur descendit du Ciel et dit aux saintes femmes ; Celui que vous cherchez est ressuscité comme il l’a dit. Alléluia. »
[Offertoire de la messe traditionnelle du Lundi de Pâques par la Schola Bellarmina de Bruxelles (disques ici).]

O Filii et Filiae est chanté en Occident le jour de Pâques et dans l’octave :


Paroles :

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Dimanche de P̢ques Рtextes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

la descente du Christ aux enfers

« Inaugurées dans la nuit de Pâques, les fêtes de la Résurrection vont se prolonger pendant quarante jours. Elles se complèteront par les fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte, couronnement des mystères du Christ et rayonnement de sa vie sur la nôtre par l’envoi du Saint-Esprit.

Le Temps pascal est le temps de la vie nouvelle. Celle du Sauveur d’abord, à jamais vivant d’une vie qui n’appartient plus à la terre, et qu’un jour nous partagerons au ciel avec lui. La nôtre ensuite ; du Christ à nous, il y a plus que la certitude de le rejoindre ; arrachés par lui au pouvoir de Satan, nous lui appartenons comme sa conquête et nous participons à sa vie. »

Dom G. Lefebvre

 TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

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