Uwe Sailer, policier le jour, activiste « anti-fasciste » la nuit : les étranges activités d’un fonctionnaire autrichien

Il n’y a pas qu’en France où les liens sont parfois étroits entre police et extrême-gauche ou « antifas ».

« Uwe Sailer, né en 1956 à Linz, est un gradé de la police autrichienne. Il a été délégué en 2000 à la « protection de la Constitution » où il était actif dans une unité spéciale chargée d’enquêter sur l’extrémisme de droite.
En plus de ses activités de policier, Uwe Sailer est expert assermenté et certifié auprès des tribunaux en ce qui concerne la récupération, la sauvegarde et l’évaluation de données informatiques considérées comme criminelles. Il a par ailleurs créé une société de récupération de données qu’il dirige avec son épouse, datenforensik.at. Cependant, sa vraie spécialité, pour ne pas dire fantasme, officiellement proclamée et assumée, reste “le racisme, l’antisémitisme et le néo-nazisme” et comment lutter contre ceux-ci.

Dans tout conflit d’intérêts, il faut un début : comme expert pour la sauvegarde de données criminelles, Uwe Sailer a par exemple reçu tous les ordinateurs confisqués de supposés “néo-nazis” (en Autriche, c’est une étiquette couramment collée aux patriotes contre lesquels l’État veut prendre des mesures judiciaires).

Il s’est ainsi occupé en 2005 du cas de la “Confédération de la jeunesse libre” (« Bund Freier Jugend »), en Haute-Autriche, et s’est lourdement impliqué contre celle-ci lors de la procédure pénale, où il a été invité à titre de témoin expert. Malgré toute son expertise et ses témoignages, les efforts du policier n’ont servi à rien : le procès s’est terminé par un non-lieu pour l’ensemble des accusés.

Cet étonnant mélange des genres ne passe évidemment pas inaperçu, d’autant que Uwe Sailer, mangeant à tous les râteliers, ne se prive pas d’insulter la police, « fasciste » selon lui, et même de divulguer publiquement sur Facebook certaines informations sur des collègues qui n’ont pas l’heur de lui plaire. Fonctionnaire, patron d’une entreprise en rapport avec son travail de fonctionnaire (et se servant donc de ses connexions avec les tribunaux pour s’enrichir), il est également soupçonné d’avoir joué les taupes pour les écolos en la personne d’un politicien « Vert », Karl Öllinger contre le FPÖ.

Ce brillant personnage affronte à ce jour plusieurs procédures disciplinaires. Peut-être pourra-t-il, s’il est exclu de la police, se reconvertir comme journaliste ? »

Source Novopress