Tours : déjà condamné 23 fois, un Congolais toujours pas expulsé après avoir tiré sur des gens dans une discothèque

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Tours : ivre et déjà condamné à 23 reprises (donc sans compter les procédures où il a été relaxé), un ressortissant congolais tire plusieurs coups de feu dans une boîte de nuit en direction d’un groupe (mais l’intention homicide n’a pas été retenue par l’instruction) !
Selon lui, les différents coups sont partis « sans qu’il s’en rende compte »… Un des hommes visés a le pied transpercé (45 jours d’ITT).

Quatre ans de prison théoriques, aucune mesure d’expulsion.

« […] La piste de danse est pleine, ce matin du 5 août 2018, au Pacio, dans le Vieux-Tours. Les caméras de surveillance de la discothèque tournent. Elles consignent les 6 minutes qui ont conduit Herbert Y., ressortissant congolais de 33 ans, devant le tribunal correctionnel de Tours lundi 23 décembre.
A 4 h 40, on voit cet homme au physique imposant, danser sur la piste. A 4 h 43, il s’en extrait pour discuter avec un groupe d’hommes attablés sur le bord. Il retourne danser. Puis revient vers eux. […] On le voit s’abaisser, se redresser, et reculer, une arme à la main. Les danseurs s’écartent dans un mouvement de panique. A 4 h 46, un agent de sécurité le fait sortir. A 5 h 10, les policiers sont appelés pour une blessure par balle : un jeune homme de 20 ans a le pied transpercé par une balle.

L’instruction a écarté l’intention d’homicide. Reste ces trois coups tirés en direction du groupe d’amis, dont le dernier est blessé grièvement. « Ce soir-là, on avait commencé la soirée au Marrakech, avec des amis, j’avais sur moi une arme que j’avais récupérée la veille. Vers 1 h 30, on a décidé de continuer la soirée au Pacio », retrace le prévenu d’une voix calme. Dans sa sacoche, un pistolet de calibre 7.45, et 3.200 € en grosses coupures. […]
« Ça aurait pu se terminer de manière dramatique », rappelle le conseil de la victime, absent à l’audience car « il n’est pas en capacité de faire face » à son agresseur. Outre les 45 jours d’incapacité totale de travail (ITT) constatés par le médecin légiste suite à la blessure, le conseil souligne le syndrome de stress post-traumatique diagnostiqué par un médecin. « Sa version, c’est qu’il a été visé vers ses organes vitaux. »
« Si l’on considère qu’il n’a pas voulu blesser volontairement avec une arme, cela change l’analyse », tente de redresser l’avocat du prévenu, Me Xavier Nogueras. « On a le comportement d’un homme ivre, dans une boîte de nuit […] qui va tirer à terre en direction des gens.  »

[…] Le tribunal le condamne à quatre ans d’emprisonnement, et révoque l’un des sursis de huit mois d’emprisonnement. »

Source La Nouvelle République

PS : 15 mois de sursis accumulés n’ont pas été révoqués. A quoi servent les peines de sursis si elles ne tombent pas quand on tire sur des gens ?!