Théorie de l’évolution : l’éducation nationale en flagrant délit de propagande

Voici, ci-dessous, le sujet qu’un père de famille a découvert dans les cahiers de son fils scolarisé à Vauvert :

« Un élève de 3ème, Pablo, est persuadé que les espèces n’évoluent pas mais sont arrivées sur Terre grâce à Dieu.
Son professeur de SVT est embêté. Il aimerait convaincre Pablo que l’évolution des espèces existe car elles ont toutes une origine commune.
Vous êtes le professeur. »

En bref, l’éducation nationale impose la vulgate dominante à  nos petites têtes blondes : ce qui n’est pourtant qu’une théorie  construite abstraitement -et pour cause, personne n’a l’expérience de ce qu’aurait été une évolution sur des millions d’années- devient un dogme intangible -comprenez « idéologique »- que l’enseignement de la République tente d’inculquer aux jeunes générations.

Car la science moderne, dite expérimentale, procède par expériences provoquées et construites, lesquelles doivent infirmer -dans l’autre cas, elles la confirme- une théorie émise par les scientifiques afin de rendre compte d’un phénomène naturel. Il reste, tant que l’expérience n’infirme pas la théorie, que celle -ci demeure une explication à laquelle la science restera attachée jusqu’à ce qu’elle soit remise en cause par une nouvelle expérience. En un mot, il ne s’agit que d’une théorie possible, le but du scientifique étant moins de connaître la vérité que de pouvoir rendre compte d’un phénomène à travers un paradigme, c’est-à-dire une grille de lecture plausible.

Quoiqu’il en soit par ailleurs de l’évolution physique des êtres naturels, il subsiste une chose que le scientifique ne trouvera jamais derrière son instrument de mesure car elle n’est pas quantifiable : c’est la dimension spirituelle qui habite tout homme et dont la cause matérielle à elle seule est incapable de rendre compte.
Si le cerveau est ainsi la condition matérielle de toute vie intellectuelle -car celle-ci s’enracine dans l’expérience sensible-, il ne saurait expliquer à lui seul le phénomène de la pensée qui, par sa nature, excède l’ordre de la matière. Il en est certes une condition nécessaire que la science peut observer, non pas une une condition suffisante. L’homme, en effet, n’est pas réductible à la matière.

Ou comment l’athéisme devient ainsi un nouveau dogme républicain que le système tente d’imposer aux enfants. Pour ce faire, il confisque aux parents l’éducation de leur progéniture -ce que suggère explicitement le concept d’éducation nationale : et c’est là le fait de tous les totalitarismes.

JdR