Condamnation morale de l’homosexualité : entre valeur éthique et valeur sociale

Dans le contexte du débat sur le « mariage » homosexuel, il est apparu que la droite ne parvenait pas à s’émanciper de la domination idéologique de son adversaire de gauche. Se justifiant en permanence de ne pas être homophobe, développant une culture de l’excuse qui devient insupportable, la droite est entrée dans un rapport de force qui lui est défavorable car elle est soumise au jeu de la gauche dont elle accepte la rhétorique au lieu de la dénoncer.

Soyons clair. Il est contradictoire d’invoquer le droit naturel en politique et de le nier en éthique. Que la politique, qui recherche le bien commun, soit indifférente aux comportements privés, soit. Auquel cas, cette question est simplement hors-sujet : n’en parlons pas. Et rattachons-nous aux incidences que les comportements peuvent avoir sur le bien commun : seul l’intérêt supérieur de la société, auquel la loi est ordonnée, peut en effet justifier une législation.

Mais dans le même temps, rien n’interdit de porter, dans l’ordre de l’éthique et au regard du droit naturel, un jugement de valeur sur des comportements privés : que le comportement homosexuel n’ait pas la même portée que le comportement hétérosexuel car, stérile, il n’est pas ouvert à la transmission de la vie, cela est effectivement évident. Que par conséquent, seul le comportement hétérosexuel, fécond, ait une valeur sociale qui fonde la pérennité de la société, voilà encore une autre évidence.

La vidéo ci-dessous fait le point :