Dexia : le patron vertueux logeait dans un hôtel de luxe depuis 3 ans

La banque Dexia n’en fini plus d’offrir de belles surprises aux français et aux belges. Après son premier renflouage de 6,4 milliards d’euros 2008 avec l’argent du contribuable, la banque octroie en plus de son million d’euros de salaire fixe, et d’une épargne pension de 200.000 euros, un bonus 600.000 € à son patron Pierre Mariani pour récompenser sa bonne gestion de l’entreprise. Alors que la banque est actuellement en faillite, que son démantèlement va couter 90 milliards d’euros à la Belgique et à la France, on apprend que Pierre Mariani aurait refusé en 2008 la location d’un appartement à proximité du siège qu’on lui proposait et d’y préférer un hôtel de luxe (5 étoiles) à Bruxelles. Selon le quotidien néerlandophone De Morgen, la nuit est facturée 545€.

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La déconfiture de la Société Générale et les « incapables majeurs » qui croient mener le pays

Hier, en pleine séance boursière de débâcle sur le secteur bancaire, on a assisté à une glissade panique du cours de la Société Générale, puis à un rebond de court instant. Cela n’a bien évidemment pas empêché le cours de plonger fortem

ent en clôture. Peu de temps après, le journal Le Point révélait que, pour la première fois depuis février, la Banque centrale européenne (BCE) avait accordé un prêt en dollars, d’un montant important et destiné à une seule banque. L’information fut publiée à l’origine sur le site internet de la BCE. Pas besoin de chercher très loin pour comprendre que la Société Générale glisse vers la faillite et que ce prêt lui fut destiné. Un indice supplémentaire de la fébrilité des banques européennes. Dans l’article précédent, nous disions que les politiques n’avaient plus de pouvoir sur les événements.

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L’inévitable faillite des Etats-Unis

Tandis que l’establishment joue le chaud et le froid sur un risque de défaut de paiement des Etats-Unis, voici un graphique illustrant l’évolution de la dette américaine de 1980 à 2010 et prévisions pour 2016.

source:LIESI

Editorial de l’Afrique Réelle N°17

Par Bernard Lugan :

Sous l’ancien régime les Tunisiens vivaient certes sous la « dictature », mais, du moins, mangeaient-ils à leur faim, la sécurité publique était assurée et ils ne quittaient pas leur pays. Aujourd’hui, ils « sont en démocratie », mais avec le ventre vide et des milliers d’entre eux se ruent vers l’île de Lampedusa. Quant à l’anarchie, elle est telle que les nouvelles autorités ont été contraintes d’instaurer le couvre-feu. Comme sous Ben Ali…
A court terme la situation économique et sociale ne va pas s’améliorer. Le secteur touristique, pourtant essentiel, est ainsi particulièrement sinistré. Ses 350.000 employés sont majoritairement au chômage, 25% des principaux hôtels sont en faillite, 40% vont l’être et 80% demeurent fermés. Quant aux compagnies aériennes, dont Tunisair, leur survie étant en jeu, l’Etat a décidé de leur payer une partie des vols annulés.

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