Politicards et Gros Capital : un conflit d’intérêt permanent

Depuis un mois et demi, Eric Woerth occupe une place de choix dans ce qu’il est désormais convenu d’appeler l’affaire Woerth-Bettencourt.

Une affaire qui a révélé que décidément, politiques et grandes fortunes évoluent dans un bien petit monde.
La femme du ministre qui travaillait, jusqu’au mois dernier, pour une des premières fortunes de France, ses rencontres avec Patrice de Maistre, le gestionnaire de fortune de Liliane Bettencourt et l’employeur de son épouse, le financement de son micro-parti… Le ministre a fait front. Forcément conseillé et aidé par son directeur de cabinet, Sébastien Proto. Ce dernier définissait ainsi son poste en 2009 : « Mon rôle est de m’assurer que (le ministre) a tous les éléments, à la fois techniques et politiques pour prendre sa décision ». Il était déjà son directeur de cabinet au ministère du Budget après en avoir été le directeur adjoint. A ce poste, il était donc chargé de lutter, avec son patron, contre l’évasion fiscale. Par exemple, lors de la révélation en septembre 2009 de la liste de 3.000 évadés fiscaux, les deux hommes prennent la pose pour le JDD.

Or, Sébastien Proto évolue lui aussi dans un bien petit monde. Disons-le, un bien petit monde qui est le même qu’Eric Woerth ! Continuer la lecture de « Politicards et Gros Capital : un conflit d’intérêt permanent »

Les micro-partis peuvent rapporter gros

Comme l’a mis en lumière l’affaire Woerth-Bettencourt avec l’Association de soutien à Eric Woerth,
il existe une kyrielle de micros-partis dévolus à des hommes politiques.

Le ministre du Travail n’est pas le seul au gouvernement à avoir son «club»: François Fillon, Christian Estrosi, Michèle Alliot-Marie, Laurent Wauquiez en ont un. Hors gouvernement, Nicolas Dupont-Aignan, Patrick Balkany ou Jean-François Copé ont également leur structure. Continuer la lecture de « Les micro-partis peuvent rapporter gros »

Scandale : le fisc a remboursé 30 millions d’euros à la milliardaire Bettencourt

Contrairement à ses dénégations et celles des différents membres du gouvernement, Eric Woerth est mouillé jusqu’au cou dans l’affaire Bettencourt.

Dans ce nouveau rebondissement, on apprend que le fisc a remboursé la bagatelle de 30 millions d’euros à la richissime Liliane Bettencourt, héritière de L’Oréal en mars 2008 au titre du bouclier fiscal et que cette opération n’a pu se faire sans l’aval d’Eric Woerth, alors ministre du budget. Continuer la lecture de « Scandale : le fisc a remboursé 30 millions d’euros à la milliardaire Bettencourt »