Résultats des partis souverainistes, populistes ou nationalistes en Europe

[note : nous ne mentionnons pas les résultats en-dessous de quelques dixièmes de points]

En France :
le Front national atteint le score de 25% des voix, devançant largement l’UMP, et surtout le PS, en déroute avec 14,19% des voix seulement.
Le parti gaullo-souverainiste de Nicolas Dupont-Aignan, « Debout la République », obtient un score notable de 4%.
Les listes Force vie, sous l’égide de Christine Boutin et se voulant dans le sillage de « la manif pour tous », n’arrivent pas à dépasser le cap des 3% : 0,78% dans le Sud-Ouest pour l’ancien vice-président du FN Jean-Claude Martinez, tandis que Christine Boutin elle-même n’obtient que 1,2% en Île-de-France.
Dans la circonscription Ouest, Christian Troadec, le maire de Carhaix (Finistère), porte-parole médiatique des « Bonnets rouges » rassemble 3,05% des voix.

Allemagne :
Le parti nationaliste NPD obtient 1% et envoie son président Udo Voigt à Strasbourg (ceci est possible suite à l’annulation des seuils électoraux, par la cour constitutionnelle).

Autriche :
Le FPÖ obtient 19,5 % (soit + 6,8 %), et est en troisième position.

Belgique :
Le Vlaams Belang obtiendrait un élu, avec 4,7 % (soit un recul de 5,2 %) : le président du parti Gerolf Annemans.

Bulgarie :
Le mouvement nationaliste radical VMRO aurait un siège, dans le cadre d’une coalition avec « l’union nationale agraire » et le parti « Bulgarie sans censure », ayant obtenu 10%.
ATAKA n’aurait pas d’élu. Le Front National pour la Sauvegarde de la Bulgarie n’aurait pas d »élu.

Chypre :
L’ELAM (proche de l’Aube dorée) obtiendrait 2,7 % et pas de siège.

Danemark :
Le  « parti du peuple danois » (populiste) obtient 26,6 % des voix (premier parti) et 4 sièges.

Espagne :
les différentes formations nationalistes (Espagne en marche – incluant la Phlange -, Démocratie nationale, etc.) obtiennent toutes moins de 0,5%.

Finlande :
le « parti des vrais Finlandais » (populiste) obtient 12,9% des voix et deux sièges.

Grande-Bretagne :
L’UKIP (souverainiste) dirigée par Nigel Farage triomphe avec 29,3%, en première place.
Le BNP (nationaliste) chute à 1,14% (contre 5,10% en 2009) et perd ses 2 sièges, dont celui de son président Nick Griffin.

Grèce :
le parti nationaliste radical Aube dorée obtient le score exceptionnel de 9,37% des voix (3e place) et envoie 2 députés à Strasbourg, en dépit d’une sévère répression (le président est toujours en prison).
Le LAOS (droite patriotique) obtient 2,70% et pas d’élu.

Hongrie :
l’élection a été marquée par la large domination du parti au pouvoir Fidesz (« droite dure ») avec 51,5% des voix.
Le Jobbik, parti nationaliste radical (présenté comme « clairement néonazi » [sic!] par les crapules de France 2 ce dimanche soir), obtient 14,7% et 3 élus. A peu près autant qu’en 2009, mais moins qu’aux récentes législatives. Il est le deuxième parti du pays. La campagne médiatique contre lui a été particulièrement violente.

Italie :
le parti populiste et séparatiste Ligue du Nord obtient 6% des voix et 5 sièges.

Pays-Bas :
Le PVV de Geert Wilders obtient 13,2% et obtient 4 élus.

Pologne :
la nouvelle formation confédérale Ruch Narodowy obtiendrait 1,5 % (pas d’élu).

Slovaquie :
le « Parti national slovaque » (SNS, patriotique), obtient 3,6 % et pas d’élu.

Suède :
les Démocrates suédois obtiennent 7%.

Sources : notamment Lionel Baland