Pourquoi l’ISF est un mauvais combat que veut imposer la gauche au peuple

La gauche radicale essaie d’influencer et d’orienter la révolte gauloise, populaire et antifiscale des Gilets jaunes.

Pour atteindre ses fins (lutte des classes, immigration de masse, révolution marxiste…), elle essaye de flatter les bas instincts et en premier lieu la jalousie, pour exciter la haine entre classes.
Elle entend donc mettre démagogiquement sur le tapis la question de l’ISF, dont elle exige le rétablissement.
Cette question est pourtant hors sujet : l’ISF contribuait marginalement au budget de l’Etat et si l’Etat ponctionne tant les Français (la France est le pays européen où l’on paye le plus d’impôt), au point qu’ils se rebellent aujourd’hui légitimement, c’est d’abord que l’argent est dépensé n’importe comment.
En effet, chaque année l’impôt est utilisé de façon scandaleuse : dizaines de milliards pour les intérêts de la dette publique, dizaines de milliards pour l’immigration, milliards pour l’Union européenne, milliards pour l’Afrique, milliards pour la bureaucratie et pour subventionner les journaux et associations gauchistes, etc.

Sur l’ISF lui-même, il faut rappeler certaines choses  :

► Le problème n’est pas qu’il y ait des gens riches, le problème est qu’il y a des pauvres. Le racket des pauvres n’a pas à être remplacé par celui des riches.

► les plus riches échappaient à l’ISF (mécanismes fiscaux, holdings…) tout comme les multinationales ne paient pas leurs impôts chez nous.

► l’ISF (l’IFI actuellement), comme les droits de succession, est un impôt sur des biens et revenus qui ont déjà été imposés (impôt sur le revenu, droits de mutation, TVA…). La double imposition est-elle juste ?

► l’ISF sur le patrimoine immobilier (actuellement maintenu) fait que des gens avec peu de revenus mais qui ont hérité d’un bien immobilier ayant pris de la valeur selon les prix du marché ne peuvent le garder.
De nombreux habitants de l’Île-de-Ré, par exemple, ont ainsi dû vendre leur maison ancestrale car sa valeur avait monté et l’ISF – qu’ils n’avaient pas les moyens de payer – leur tombait dessus. De nombreuses propriétés familiales sont condamnées à être vendues : c’est la notion de patrimoine en tant que telle qui est attaquée.

► la gauche aime bien utiliser « l’argument » selon lequel « de nombreux pays font déjà cela »… Or l’ISF n’existe nulle part dans le monde et dans aucun pays des 27 membres de l’Union européenne, à l’exception de l’Espagne en crise (où il a déjà été supprimé, puis rétabli par les socialistes).

► Les capitaux et les entreprises fuient donc l’enfer fiscal français pour des cieux plus cléments. La fuite des Français fortunés et de leur richesse à l’étranger (plusieurs milliers chaque année, 12 000 millionnaires rien qu’en 2016), à cause de la pression fiscale, est une mauvaise nouvelle pour l’ensemble de la nation. L’économie française s’est appauvrie pendant des décennies à cause de cela.
L’ISF coûte donc en réalité beaucoup plus qu’il ne rapporte.