C’était un 17 avril : les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche

et allaient massacrer près de la moitié de sa population…

C’est le 17 avril 1975 que la capitale du Cambodge tomba aux mains des maquisards du Front uni national du Kampuchéa (FUNK). L’entrée de l’armée révolutionnaire fut acclamée par des dizaines de milliers d’intellectuels, de journalistes, de politiciens et de philosophes occidentaux qui se réjouissaient de la chute du gouvernement Lon Nol.

Après avoir célébré la chute de Dien Bien Phu et l’abandon de l’Algérie aux terroristes du FLN, les intellectuels et journalistes français vont une fois de plus se distinguer dans l’innommable, comme l’illustrent les unes exposées ci-dessous. L’envoyé spécial du Monde évoquait, lui, l’« enthousiasme populaire » lors de l’entrée des Khmers rouges à Phnom Penh.

Dès cet instant, le Cambodge bascule dans les ténèbres d’un enfer pensé, analysé, planifié et exécuté par l’Angkar – organisation socialo-marxiste – dominée par les Khmers rouges.

Continuer la lecture de « C’était un 17 avril : les Khmers rouges prenaient Phnom Penh sous les applaudissements de la gauche »

2e Dimanche après Pâques, dit du « bon pasteur » – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

« Je suis le bon pasteur »

« Après l’épître où saint Pierre rappelle ce qu’il en a coûté au Christ pour nous ramener, brebis errantes, au bercail du salut, l’évangile nous redit la merveilleuse parabole où Jésus lui-même s’est présenté comme le bon pasteur qui connaît chacune de ses brebis, qui donne sa vie pour elles et les arrache au loup ravisseur, acharné à les poursuivre.
Le bercail du Christ, c’est l’Église. C’est au sein de l’Église qu’Il nous prodigue sa vie dans les sacrements, sa parole dans les enseignements qu’elle nous donne, toutes les richesses de sa grâce pour éclairer notre route et soutenir nos pas dans notre marche vers la patrie céleste
[…] »

Dom Guéranger

PRÉSENTATION PUIS TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

Continuer la lecture de « 2e Dimanche après Pâques, dit du « bon pasteur » – textes et commentaire »

13 avril 1436 : prise de Paris par Arthur de Richemond. Une ancienne fête nationale oubliée !

prise-de-parisL’armée anglaise dans Paris compte environ 3 000 hommes et est soutenue par l’université de Paris. 2000 routiers et écorcheurs la renforcent. La garnison attend également un renfort de 3 000 Anglais.

L’armée française est dispersée et, seul contre presque tous, le connétable Arthur III de Richemont, duc de Bretagne, soutenu par d’anciens compagnons de la Pucelle d’Orléans tels La Hire, Jehan de Dunois, cousin naturel du Roi, Jehan de Brosse Maréchal de Sainte-Sévère et Jehan Poton de Xaintrailles conduit une armée de 5000 Bretons pour reconquérir Paris.

Continuer la lecture de « 13 avril 1436 : prise de Paris par Arthur de Richemond. Une ancienne fête nationale oubliée ! »

C’était un 9 avril…

1682 : le Normand René-Robert Cavelier de la Salle, très grand explorateur français parti du lac Ontario et ayant descendu tout le cours du Mississipi, atteint le golfe du Mexique.
Avec toute la solennité possible, il baptise « Louisiane », en l’honneur du Roi-Soleil, la très vaste région qui s’étend du golfe du Mexique aux Grands Lacs et qui devient alors possession de la France.

Un morceau de musique cajun (descendants des Français de Louisiane) des plus typique (La danse du Mardi-gras) :

1865 : à Appomattox, petite ville de Virginie, le général Robert Lee signe l’acte de reddition présenté par le général Ulysses Grant, qui met pratiquement fin à la Guerre de sécession (les dernières troupes se rendent le 26 mai). Le « vieux Sud » a vécu.

1948 : les extrémistes juifs de l’Irgoun et du groupe Stern massacrent la population du village de Deir Yassin en Palestine. 350 personnes sont assassinées méthodiquement, par balle ou par couteau… Un épisode qui favorisera l’exode palestinien.

Continuer la lecture de « C’était un 9 avril… »

1er Dimanche après Pâques, de « Quasimodo » – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

St Thomas touchant les plaies du Christ ressuscité

« L’octave de Pâques s’est achevée hier ; les néophytes [ceux qui ont été baptisés à Pâques – NDCI] ont déposé leur robe blanche. Mais Pâques subsistera en eux par la pureté de leur vie (Coll.). L’Église n’abandonne pas ceux qu’elle a conduit au baptême; elle affermit leur foi (Ép., Év.) ; elle les nourrit, comme des enfants nouveaux-nés, du lait pur de sa doctrine (Intr). »

Dom Guéranger

TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

Continuer la lecture de « 1er Dimanche après Pâques, de « Quasimodo » – textes et commentaire »

C’était un 3 avril…

1312 : pressé par Philippe le Bel, Clément V, par la bulle Vox in excelsis, prononce la dissolution du fameux et puissant ordre du Temple, qui avait été créé en 1119 à Jérusalem.

1732 : à Paris, la plus ancienne loge maçonnique française connue, Au Louis d’argent, reçoit ses lettres patentes de Londres. Elle se réunissait en fait depuis le 12 juin 1725 dans un restaurant tenu par un Anglais.

Résultat de recherche d'images pour "jesse james"1882 : mort de Jesse James, célèbre hors-la-loi américain, qui fut en réalité un guérillero sudiste. Il est assassiné par un membre de son gang. Alain Sanders lui a consacré une biographie.

1962 : à Alger, attaque par l’OAS de la clinique du Beau-Fraisier, repaire des terroristes du FLN : 9 morts, 30 blessés. C’est aussi l’occasion de voir à l’œuvre l’une des premières grandes opérations de manipulation médiatique…

Continuer la lecture de « C’était un 3 avril… »

C’était un… 2 avril :

742 : naissance du fils aîné de Pépin le Bref, roi des Francs, et de Berthe au grand pied : il deviendra Charlemagne.

Statue de Sylvestre II, à Aurillac, œuvre de David d’Angers.

999 : Gerbert d’Aurillac, ancien archevêque de Reims et de Ravennes, succède à Jean XVI et devient Sylvestre II, le « pape de l’an mil ». Premier pape français, pénétré de l’esprit clunisien, il voulut unir la chrétienté face au péril islamique et fut le premier à lancer un appel à délivrer Jérusalem. D’une extrême culture, mathématicien auteur de plusieurs traités (et introducteur en Europe du système de numération décimale et peut-être du zéro), philosophe, il fut regardé comme le plus grand savant de son temps et suscita diverses légendes.

Continuer la lecture de « C’était un… 2 avril : »

Musique sacrée de Pâques

Angelus Domini :


Angelus Domini descendit de caelo, et dixit muliéribus : Quem quaeritis, surréxit sicut dixit. Alleluja.
« Un ange du Seigneur descendit du Ciel et dit aux saintes femmes ; Celui que vous cherchez est ressuscité comme il l’a dit. Alléluia. »
[Offertoire de la messe traditionnelle du Lundi de Pâques par la Schola Bellarmina de Bruxelles (disques ici).]

O Filii et Filiae est chanté en Occident le jour de Pâques et dans l’octave :


Paroles :

Continuer la lecture de « Musique sacrée de Pâques »

Dimanche de Pâques – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce dimanche (rite catholique traditionnel), avec leur commentaire.

la descente du Christ aux enfers

« Inaugurées dans la nuit de Pâques, les fêtes de la Résurrection vont se prolonger pendant quarante jours. Elles se complèteront par les fêtes de l’Ascension et de la Pentecôte, couronnement des mystères du Christ et rayonnement de sa vie sur la nôtre par l’envoi du Saint-Esprit.

Le Temps pascal est le temps de la vie nouvelle. Celle du Sauveur d’abord, à jamais vivant d’une vie qui n’appartient plus à la terre, et qu’un jour nous partagerons au ciel avec lui. La nôtre ensuite ; du Christ à nous, il y a plus que la certitude de le rejoindre ; arrachés par lui au pouvoir de Satan, nous lui appartenons comme sa conquête et nous participons à sa vie. »

Dom G. Lefebvre

 TEXTES AVEC COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)

Continuer la lecture de « Dimanche de Pâques – textes et commentaire »

C’était un 29 mars…

1791 : émeutes contre-révolutionnaires à Toulon.

1796 : mise à mort, à Nantes, du général vendéen François-Athanase baron de Charette de la Contrie.

Après avoir longuement et courageusement combattu les armées terroristes républicaines en Bretagne et en Vendée, à la tête de dizaines de milliers de contre-révolutionnaires (il était surnommé « le Roi de la Vendée »), il finit capturé dans les bois de la Chabotterie avec seulement 32 fidèles à ses côtés.
Conduit à Nantes, il est condamné à mort et fusillé ce 29 mars place Viarme. Peu avant le moment fatidique, il déclare : « Seigneur, entre tes mains je remets mon esprit. » Refusant d’avoir les yeux bandés, il commande lui-même le peloton d’exécution, après avoir lancé aux soldats : « Lorsque je fermerai les yeux, tirez droit au cœur ! »
Pour des livres sur Charette, voir ici.

1880 : en France, décret annonçant la dispersion des Jésuites et des congrégations non reconnues par l’Etat. C’est le début d’une nouvelle vague de lutte et de persécutions contre l’Eglise – par la République –, qui va durer plusieurs décennies.

1886 : Continuer la lecture de « C’était un 29 mars… »

« Pange Lingua » : chant pour le Jeudi saint

La Cène (cliquer sur l’image pour l’acquérir en carte postale).

Pange Lingua : ce chant écrit par Saint Thomas d’Aquin correspond particulièrement au Jeudi Saint, car il exalte le sacrement de l’Eucharistie institué par le Christ lors de la Cène.


Paroles :
Continuer la lecture de « « Pange Lingua » : chant pour le Jeudi saint »

C’était un 26 mars… 1962 : le massacre de la rue d’Isly

Le 26 mars 1962, un traquenard diabolique ourdi par le pouvoir gaulliste et ses complices à Alger permettait d’enfermer dans une nasse les patriotes algérois venus défiler pacifiquement derrière les drapeaux français, pour protester contre le terrible blocus du quartier de Bab-el-Oued, assiégé par la Gendarmerie mobile.

Le préfet Vitalis-Cros fit appel à l’armée pour bloquer le passage de la foule. C’est le 4e Regiment de Tirailleurs Algériens ( arabes ou berbères, qui n’avaient jamais assuré l’ordre en ville, revenus harassés après plusieurs jours de marche), qui est désigné malgré la mise en garde de son commandement prévenant que ces soldats ne sont pas préparés à une confrontation urbaine.

Ils étaient trois mille civils non armés à défiler vers le quartier de Bab el Oued, et se retrouvèrent donc face à un barrage militaire.

A 14h45, un lieutenant des tirailleurs vient les prévenir, ou plutôt les supplier :
« dispersez-vous, nous avons ordre de tirer ».

Quelques minutes après, les armes automatiques crépitent vers la foule.
Une centaine de Français, hommes, femmes, enfants, furent abattus (certains achevés à terre) et plusieurs centaines furent blessés par les balles françaises. Ils sont tombés victimes de la haine gaulliste.

Ce que les Soviétiques n’ont pas osé à Budapest fin octobre 1956, les criminels gaullistes l’ont réalisé : faire tirer sur les habitants, sur les civils. Des officiers et des soldats portant l’uniforme de l’armée française ont tiré, pour réduire au silence en les tuant, des Algérois français qui voulaient rester français. Crime ineffaçable et qui souille à jamais notre armée et notre nation.

Le gouvernement n’a jamais présenté d’excuses.

Plus de détails sur ce site notamment.

C’était un 25 mars…

1351 : à Ploërmel, en pleine Guerre de succession de Bretagne, un grand tournoi est organisé afin d’éviter une guerre générale : c’est le « combat des Trente ».
Face à face, trente chevaliers anglo-bretons, partisans du duc Jean de Montfort, et trente franco-bretons qui apportent leur soutien à Charles de Blois.
La victoire reviendra au parti français et Charles de Blois prendra le duché de Bretagne. Récit de la bataille en fin d’article.

1847 : naissance, à Nantes, du colonel Georges de Villebois-Mareuil, officier nationaliste, cofondateur de l’Action française, engagé volontaire dans l’armée bœr en 1899, et assassiné dans une embuscade par les Anglais en 1900, après avoir été trahi par son guide.
De nombreuses rues ou places en Bretagne (et l’une à Paris) portent encore son nom.

1914 : à Maillane, mort du poète provençal, Frédéric Mistral, auteur de Mireille, fondateur du Félibrige, prix Nobel de littérature en 1904. Son disciple et ami Charles Maurras écrit dans l’Action française :
Continuer la lecture de « C’était un 25 mars… »

Dimanche des Rameaux – textes et commentaire

Nous vous proposons une présentation des textes liturgiques propres à ce
dimanche (rite catholique traditionnel), avec commentaire.

La liturgie d’aujourd’hui se compose de deux parties distinctes : l’une empreinte de joie, la procession des rameaux ; l’autre de tristesse, la messe et le chant de la Passion.

INTRODUCTION PUIS COMMENTAIRE DE DOM GUÉRANGER
(dans l’Année liturgiquedisponible ici avec ses autres livres)
(il s’agit des commentaires sur la célébration traditionnelle des Rameaux avant 1955) :

« La Messe de ce Dimanche ne retient plus aucune trace de la joie qui éclatait dans la cérémonie des Palmes. L’Introït est extrait du Psaume XXI, dans lequel David exprime les angoisses du Christ sur la croix.

C’était un 22 mars : la lettre de sainte Jeanne d’Arc aux Anglais

« Je suis ici envoyée de par Dieu, le Roi du ciel, pour vous bouter hors de toute la France »

La petite bergère écoutant sainte Catherine, sainte Marguerite et l’archange saint Michel lui donnant mission.

Nous sommes en 1429, et, avant d’entamer sa campagne militaire, la jeune Lorraine écrit ces lignes puissantes et visionnaires…
Sainte Jeanne d’Arc, du haut du Ciel, sauvez à nouveau la France !

« Jesus Maria,

Roi d’Angleterre et vous duc de Bedford, qui vous dites régent du royaume de France, vous Guillaume de La Pole, comte de Suffolk, Jean sire de Talbot et vous Thomas sire de Scales, qui vous dites lieutenants du dit duc de Bedford, faites raison au Roi du ciel, rendez à la Pucelle qui est envoyée ici par Dieu, le Roi du ciel, les clés de toutes les bonnes villes que vous avez prises et violées en France. Elle est ici venue de par Dieu pour réclamer le sang royal. Elle est toute prête à faire la paix, si vous voulez lui faire raison, en abandonnant la France et payant pour ce que vous l’avez tenue.
Continuer la lecture de « C’était un 22 mars : la lettre de sainte Jeanne d’Arc aux Anglais »