NON à l‘écolofolie, par Eric Pinel

Tribune d’Eric Pinel, militant patriote et ancien président de l’association France Ecologie Environnement  :

« Dans un passé récent, on a eu droit aux escrologistes Placet, dit Bébé-lune, et Rugy le supermenteur. Ces deux-là doivent être juste un peu moins écolos que Trump, mais question opportunisme, pardon ! Des champions de très haute volée.

La p’tite Pompili, elle est mignonne, mais pas plus efficace qu’Hulot pour sauver les abeilles. Cela dit, il faut reconnaître que, question pognon, face à Monsanto ou Bayer, les abeilles, elles ne peuvent pas lutter.

Mais là, ce qui m’a achevé, ce sont les nouveaux élus maires EELV (c’est comme ça qu’ils disent, non ?) :

  • À Rouen, le maire est PS, mais otage des escrolos. Tout ce petit monde veut remplacer la statue équestre de Napoléon par une autre, d’une dame Halimi je crois. Mais qui fera la monture ?
  • À Rennes, le Tour de France, c’est caca. D’abord, c’est rien que des machos. Alors ça, je n’avais pas remarqué. Sans être tous de la pédale, ils n‘ont quand même que très rarement le genre “Teddy de Montréal“. Mais c’est vrai que ça manque de femmes. C’est vrai aussi que cela rejoint une de mes convictions : rendre le Tour de France mixte. Et je suis sérieux. Il paraîtrait que les performances ne sont pas les mêmes, et alors ? Rien n’empêche qu’il y ait un classement général hommes, un classement général femmes, un classement général “trans“ même, et pourquoi pas un classement général “bio“ (des coureurs non traités), etc… De la même façon, je ne vois pas pourquoi les lanceurs de poids mâles et femelles ne lancent pas les mêmes poids, alors qu’à la pétanque tout le monde joue avec les mêmes boules. Mais de là à boycotter la Grande Boucle, non, je ne vois pas.
  • À Grenoble, au contraire, c’est la mixité dans les cours de récréation qui pose problème, au motif que les petits garçons y feraient la loi au détriment des petites filles…

Alors, voilà : je crois que la preuve est faite par leurs actes, ou du moins par leurs prises de position, que l’on a affaire à des fous. Et je ne parle même pas de leurs obsessions récurrentes : libéralisation des drogues, immigrationnisme et métissage, “dégenrisation“, confort des taulards, etc…

On ne trouve plus dans ce parti que des gamellards ou des illuminés. Ils ont réussi depuis plus de vingt-cinq ans à discréditer le concept même d’écologie.

Pour ce qui me concerne, je reste un environnementaliste résolu.

Mais qu’on ne me parle plus des « écologistes ». »