Message du pape François pour la journée mondiale de la paix : un condensé d’idéaux maçonniques

CaptureTrouvé sur MPI : Fraternité et solidarité mondiales, lutte contre les discriminations, abolition de la peine de mort, accueil des migrants, amélioration des conditions des prisonniers, protection de la maison commune, responsabilité de chacun envers toute l’humanité souffrante…tels sont quelques uns des différents thèmes offerts à réflexion par le pape François dans son message de présentation de la 49e journée mondiale de la paix prévue le 1er janvier 2016. Un message qui aurait pu émané des officines des temples occultes plutôt que des caves du Vatican !

Dans l’Aula Jean-Paul II du Vatican, s’est tenue hier une conférence de presse du Conseil pontifical Justice et Paix afin de le présenter au monde : «Gagne sur l’indifférence et remporte la paix. » tel est le sujet choisi par le pape.

Les journées mondiales pour la Paix ont été voulues par le pape Paul VI. François sacrifie pour la troisième fois à cette démarche dans la continuité des papes conciliaires. Dans son Message, envoyé à toutes les chancelleries et qui trace la ligne diplomatique du Saint Siège pour l’année à venir, pas une seule fois le Souverain Pontife, qui est censé représenter le Christ sur terre, n’évoque Notre Seigneur Jésus-Christ comme seul remède à l’indifférence religieuse et unique dispensateur de la paix au monde. Ni n’appelle à la conversion des pécheurs, des hérétiques, des infidèles, des païens et des athées pour que la sainteté, source de paix, refleurisse sur la terre. Il faut dire que toutes ces vieilleries ne sont plus à l’ordre du jour depuis le concile Vatican II. Aujourd’hui, il faut être solidaires, fraternels, égaux et libres ! Et la seule conversion qui compte, c’est la conversion écolo-humanitariste !

Dans cette perspective post-conciliaire, sont donc remerciés et loués par François les différents acteurs de cette année 2015 qui ont  travaillé efficacement à la paix : les politiques et les mondialistes : « je voudrais rappeler l’effort fait pour favoriser la rencontre des leaders mondiaux, dans le cadre de la COP 21, afin de chercher de nouvelles voies pour affronter les changements climatiques et sauvegarder le bien être de la Terre, notre maison commune.», les ONG, les groupes caritatifs de toutes les religions, les journalistes «qui informent l’opinion publique sur les situations difficiles, qui interpellent les consciences.»

Le pape tient également à souligner que la paix fraternelle et solidaire dont il parle doit trouver sa source et être inspirée par les grands documents conciliaires qui ont ouvert une ère nouvelle pour l’humanité :

 «2015 a été aussi une année spéciale pour l’Église, parce qu’elle a été marquée par le 50ème anniversaire de la publication de deux documents du Concile Vatican II qui expriment de manière très éloquente le sens de la solidarité de l’Église avec le monde. Le Pape Jean XXIII, au début du Concile, a voulu ouvrir tout grand les fenêtres de l’Église pour que la communication entre elle et le monde soit plus ouverte. Les deux documents, Nostra aetate et Gaudium et spes, sont des expressions emblématiques de la nouvelle relation de dialogue, de solidarité et d’accompagnement que l’Église veut introduire à l’intérieur de l’humanité. Dans la Déclaration Nostra aetate, l’Église a été appelée à s’ouvrir au dialogue avec les expressions religieuses non chrétiennes. Dans la Constitution pastorale Gaudium et spes, puisque « les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des hommes de ce temps, des pauvres surtout et de tous ceux qui souffrent, sont aussi les joies et les espoirs, les tristesses et les angoisses des disciples du Christ », l’Église désire instaurer un dialogue avec la famille humaine sur les problèmes du monde, en signe de solidarité et de respectueuse affection..»

Le pape a pourtant bien évoqué l’indifférence envers Dieu comme cause de conflits et d’individualisme : «La première forme d’indifférence dans la société humaine est l’indifférence envers Dieu, dont procède l’indifférence envers le prochain et envers la création.» Mais le Dieu dont il parle est-il le Dieu des catholiques ou le Dieu unique de toutes les religions ? On ne sait plus trop tellement sa pensée est révolutionnaire sur le sujet !

Et la charité, cette vertu théologale qui tourne l’homme vers Dieu, son créateur, est remplacée par cette «solidarité», fausse charité  à la mode qui tourne l’homme vers l’homme. Solidarité avec les migrants, les détenus, les femmes discriminées au travail, les états les plus pauvres dont il faut effacer les dettes, les malades et les pauvres… pour construire «un monde fraternel et solidaire.» Cette solidarité détournée,  singerie de la charité, devient ainsi d’après François une «vertu morale et attitude sociale»  qui œuvre pour «la paix : fruit d’une culture de solidarité, de miséricorde et de compassion.»

Alors ! Tant que le concile Vatican II avec son relativisme, son indifférentisme envers Dieu, son humanisme despotique, sa solidarité déconnectée de Dieu, et que les idéaux maçonniques restent la boussole de cette 49e journée mondiale pour la paix qui ouvrira l’année 2016, rien ne gagnera sur l’indifférence et la paix ne sera pas remportée !

Francesca de Villasmundo