« Le racisme se détecte au scanner »

C’est le titre enthousiaste d’un article du Huffington Post.

On les voit déjà rêver à de futures séances de scanner obligatoires pour les citoyens, avant que ceux qui ont de mauvais résultats soient envoyés en camp de rééducation…

Une étude, qui a l’air tout sauf sérieuse, parue dans le magazine Psychological Science, relate ainsi que « sans savoir quelles photos on montrait aux participants les plus racistes, les chercheurs ont ainsi pu deviner si on leur montrait un visage de personne blanche ou de personne de couleur. Lorsqu’on leur montrait la photo d’une personne de couleur, ceux-ci présentaient une réaction particulière de l’aire fusiforme, la zone du cerveau qui nous permet de reconnaître les visages.
Le degré de racisme des participants a quant à lui été mesuré par un test aux questions implicites, élaboré de sorte à mesurer le degré de préjugés racistes de ces individus, sans que cela transparaisse. »

Évidemment, on ne sait pas ce que désigne ici le terme fourre-tout et malléable « raciste ». Comment être raciste d’ailleurs, si les races n’existent pas comme le prétend l’Oligarchie ?
Et n’est-il pas évident pour tout le monde que l’on n’a pas – naturellement – la même inclination première envers ceux qui nous ressemblent et les autres ?

Quoiqu’il en soit, ces élucubrations scientistes soulignent le paradoxe des idéologues modernes : ils cherchent dans la matière des explications à leur idéologie qui nie la nature…