le local du Planning « familial » lillois recouverte d’affiches anti-IVG

Selon le torchon La voix du Nord :

La permanence lilloise du Planning familial a reçu une étrange visite ce week-end. …
De passage dans les bureaux de l’association dimanche après-midi, un médecin de l’association a découvert les baies vitrées de son local couvertes d’affiches dénonçant l’IVG. Les serrures de ce local de l’avenue du Président-Kennedy avaient également été bouchées à la colle. « Encore une fois, le Planning familial a été la cible d’une attaque des anti-IVG, déplore l’association dans un communiqué. Une fois de plus, des affiches ignobles ont été collées sur toute la vitrine, ce week-end. C’est inacceptable ! Une fois encore, les droits fondamentaux des femmes sont visés !  »

16 commentaires concernant l'article “le local du Planning « familial » lillois recouverte d’affiches anti-IVG”

  1. Les droits fondamentaux des femmes? Donner la mort? Quelle honte et quelle ironie!!

    J’ai travaille en planning familiale et je pourrais vous en raconter des choses. C’est honteux ce qui s’y passe.

  2. Par exemple, on n’a pas le droit de dire aux femmes qui le coeur du bébé bat à partir de 3 semaines. En fait on n’a pas le droit de dire « le bébé », mais on doit dire « l’embryon ».
    On se doit de systématiquement orienter les femmes vers l’avortement (en fait on doit dire IVG). Parler des autres solutions, comme je le faisais, était très très mal vu.

  3. Goyim en effet plutôt dur.. Mais cela m’a convaincu dans mes convictions contre l’avortement. Et au moins j’en aurais sauvé quelques uns.

  4. Bravo pour ces sauvetages Kaamelott. Quel était le cas de figure le plus fréquent quand tu y travaillais, un oubli de pilule, un trou dans le plastique ou un viol ?
    Je sais pas si la question est claire mais ce que je souhaiterai connaitre, c’est les motivations qui poussent à avorter.

  5. Le viol est le cas le plus rare. Les viols representent même pas 2% des avortements.
    En fait c’est plutôt l’ignorance de soi, de son corps, l’absence totale de
    valeur qui conduisaient les filles et femmes a
    croire qu’elles voulaient se faire avorter.

    En tout cas jamais une femme qui a choisit de garder son bébé l’a regretter. Alors que dans celles qui l’ont tué….il y a des séquelles.

  6. D’ailleurs les viols réels ne représentent vraisemblablement que 2% des plaintes pour viol.

  7. Témoignage tiré de monsecret.fr:

    1. “Mon histoire, elle est banale… mais elle est aussi unique. C’est mon histoire, mon secret… J’ai découvert que c’est en partageant mon secret que j’ai pu commencer à relever la tête, à retrouver ce goût de vie qui m’avait quitté…
    J’ai avorté il y a 9 ans… Pendant longtemps ma douleur est restée la même, même si aujourd’hui je prends conscience que je peux sortir de mon secret, en parler.
    J’avais 25 ans, je connaissais mon ami depuis 2 mois seulement… ce n’était pas raisonnable. “Raisonnable”….ce mot qui me vaut le poids de la culpabilité à vie…
    Je lui ai annoncé la nouvelle. Il m’a dit : ” Je respecterai ta décision. Ton choix sera le mien ” Je lui ai dit que oui mais non…. je voulais mais… je lui ai dit qu’on se connaissait à peine. Lui il ne se sentait pas d’être père tout de suite. Je travaillais depuis deux ans, je vivais chez mes parents. J’avais peur de tout ce qui pouvait arriver… il avait peur aussi. On se connaissait si peu.
    Au bureau, mon boss était de mauvaise humeur : soi-disant que je n’étais plus motivée, que j’avais perdu mon énergie. A part le boulot, rien ne comptait pour lui.. Je me sentais vraiment mal. Alors je lui ai dit : ” et si j’étais enceinte ? “. ” Tu n’y penses pas, c’est pas le moment, tu ne t’investirais plus autant, moi j’ai besoin d’une équipe impliquée à 100%… Faut choisir le bon moment… ”
    Il a cru que je le provoquais et n’a jamais su que ce n’était pas une projection imaginaire, mais un mauvais coup du destin…
    Le lendemain, j’ai appelé ma gynéco. Elle m’a dit que j’étais enceinte d’un bon mois. Et on a parlé d’IVG… Au départ, je me disais que c’était la seule solution alors j’allais bien. J’ai fait les démarches toute seule. Planning, clinique, anesthésiste… tout est allé très vite… jusqu’au moment fatal…
    Je suis rentrée à la clinique. C’était un sombre jour de janvier… le gynéco m’a jeté un regard que je n’oublierai jamais… le regard de la culpabilité, du rejet, du dégoût de soi-même… Je suis rentrée dans la salle… j’ai dit au revoir à mon bébé… je lui ai dit combien je l’aimais et je lui ai demandé pardon…
    Mon ami était absent car il passait un concours. Il s’arrangea quand-même pour être là le soir.
    Je me suis réveillée, l’infirmière m’a dit avec joie que c’était fini et que je pouvais manger… A quoi pensent-ils ? Ont-ils un cœur derrière leurs blouses blanches ?… Aucune aide psychologique derrière, aucun suivi, je suis rentrée seule le soir chez moi… avec mon secret… ce lourd secret.
    La fin de journée était là, je rentrais toute seule. J’avais l’impression que tout le monde me jugeait, que c’était écrit sur mon visage.
    Mon ami est arrivé, j’étais distante. Je disais que tout allait bien, qu’on n’en parlait plus. Lui s’est enfermé de son côté. On n’arrivait plus à communiquer. Il ne comprenait pas pourquoi j’étais mal puisqu’on avait décidé…ensemble. Pour lui, il fallait aller de l’avant.
    Quelques jours plus tard, ma meilleure amie nous annonçait qu’elle était enceinte de 2 mois… le chaos… je me suis effondrée… J’ai suivi sa grossesse avec amertume et jalousie. Son bébé est né… je n’arrivais même pas à le trouver mignon….avec du recul, je m’en veux…mais ça aurait dû tellement être moi aussi… Dans des moments pareils, nous devenons égoïstes…
    Finalement, deux mois après, on s’est séparé.
    J’ai rencontré deux ans après l’homme avec qui je vis aujourd’hui dont j’ai eu 2 enfants. Je l’aime, j’adore mes enfants. Mais comme tous les ans, au mois de janvier, à chaque anniversaire, je revivais ce cauchemar. Les larmes me venaient, je me renfermais, inconsolable. Un jour, je lui ai parlé de cette IVG. Je me demandais ce que je serais devenue si je l’avais gardé…
    C’était mon secret… personne ne le savait, sauf lui maintenant… L’année d’après, il m’a dit : “Mais tu crois quoi? Que tu es la seule à souffrir de ça? Je sens bien que ça va vraiment pas “… Je suis restée bouche bée…. et il m’a dit : ” Ok, c’est ton secret ! Mais tu peux pas rester comme ça. Et moi là-dedans ???? ” Et là, j’ai pleuré et il m’a prise dans ses bras.
    Je n’osais en parler à personne. Peur d’être jugée ? Je ne sais pas… J’ai la conviction qu’il faut avoir vécu cela pour comprendre la douleur… Dès que j’évoque le sujet, les larmes me viennent… Cet enfant devrait avoir 8 ans..
    Je lui avais interdit d’en parler. Je sais que c’est égoïste mais pour moi, il était hors de question que quiconque le sache. Que ce soit famille ou amis. Oui, j’ai honte de ce que j’ai fait et le problème, c’est que c’est encore un sujet hyper tabou où tout le monde se permet de juger sans savoir. Les gens n’ont aucun recul et n’ont aucune ouverture d’esprit.
    Mon bébé… où que tu sois… sache que je pense à toi… je t’ai écrit des chansons… toi seul les connais. C’est notre petit secret à tous les deux….je t’aime…
    Partager mon secret avec celui que j’aime le plus au monde, c’est ce qui me console. Il m’écoute. Il commence à me comprendre. J’ai deux beaux enfants, on s’aime infiniment, et celui que je n’ai jamais eu, je peux encore l’aimer même s’il ne sera jamais là :lueur d’espoir sur mon regret.”.
    En fait, le lien pour le trouver directement est celui-ci :http://www.monsecret.fr/histoire1.html.

  8. C’est ça que je comprend pas chez les féministes. Elles disent défendre les femmes mais refusent d’admettre que l’avortement est cause de souffrance pour elles.

    Bêtes et bornées.

  9. Olea. Oui en fait j’ai pitié de ces femmes. Elle comprendront jamais les joies uniques qu’une grossesse, une maternité, apportent. Je ne le suis vraiement sentie MOI que après avoir eut ma fille.
    J’espère que le Ciel me fera la grace d’en avoir d’autres.

  10. Oui, être enceinte est quelque chose de merveilleux. Sauf qu’une fois que le bébé, pardon, le foetus est déclaré normal, considéré comme un futur travail consommateur en bonne santé, nous on devient plus que des utérus à pattes. Bein, ouais quoi, c’est super, de quoi se plaint on, c’est grâce à des Pierre Simon qu’on a la joie de voir la grossesse et l’accouchement « démystifiés ». A que c’est beau, une grossesse rationnelle!

    Pas de chance, il a fallut qu’en France, le l’obstétricien le plus influent, soit un adepte du tout rationnel. Plus question de rêver aux mystères de la vie………

    Je vous souhaite d’avoir d’autres enfants, et soyez sûre que celà viendra viendra le moment venue.

  11. Ceci, pour les demoiselles qui me liront, ne vous inquiétez pas, on vous laissera une part de rêve.
    Vous pourrez rêver aux jouets que vous lui achèterez, au mobilier de la chambre que vous lui offriez, aux partie de shopping que vous ferez pour acheter son trousseau, aux cadeaux que l’on vous feta et qui seront source d’économie en ces temps difficiles.

  12. La solution Olea, c’est peut-être de choisir d’être suivie par une sage-femme plutôt que par un médecin. Une grossesse, ce n’est pas une maladie et l’accouchement est un phénomène naturel, alors le médecin n’est pas franchement la meilleure personne pour s’occuper de cette période de la vie des femmes. Enfin, ça c’est mon avis.

  13. Si les choses était aussi simples.
    Dans un premier temps il faut savoir que les sage-femme libérales ont leur rôle, et qu’elle dépende financièrement de la sécu, donc du système. Enceinte, il vous est proposé 8 heures de cours individuels ou collectif pour vous expliquer à l’aide de support tout le processus physiologique d’une grosses et de l’accouchement pour DEMYSTIFIER celui ci. C’est le terme employé. Il faut aussi savoir que les tarifs des assurance pour les S-F sont exorbitant, et si elle veulent se lancer dans les accouchements à domicile, exorbitants.Quand aux examens médicaux dans l’absolu ils ne sont pas obligatoires, mais si vous les refusez, alors on vous refuse vos droits à la CAF, et certain remboursements. Quand aux médecins, ils ont une telle trouille du médico légal, qu’ils mettront tout en oeuvre pour vous faire céder.
    Il existe une association, le ciane, qui se bat pour le droit de regard des parents, pour la respect de leur liberté choix. Certaine sage femmes se retrouve avec des procès, ou ont tente de leur retirer leur diplôme pour oser remettre en cause le système. Il existe aussi une nouvelle mouvance de féministe, les Déchainées, qui s’en sont pris plein la gueule par les féministes de vieille garde, pour leur engagement pour la naissance respectée et leur vision de l’allaitement. Et pourtant elles sont pro avortement.
    Et c’est là que ça devient intéressant, parce que vous rendez compte que le système est puissant, très bien organisé et qu’il a de nombreux moyens de faire plier ceux ou celle qui tentent lui échapper et qui lui résistent. Il contrôle tout de notre naissance à notre mort.
    On vous démistifie tout, on le rationalise, pour votre bien, et cela engendre une désacralisation de l’enfantement, de l’humain en somme qui ne devient plus que matière.

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