Homofolie & antiracisme : en Norvège, le bourrage de crâne des enfants commence dès 4 ans

En France, l’Education nationale impose aux collèges de parler aux adolescents des « différentes formes de sexualités » en les mettant sur un pied d’égalité. En expliquant donc qu’un homme qui se fait couper le sexe pour s’accoupler avec d’autres hommes, est un modèle tout aussi honorable qu’une homme qui se marie avec une femme pour avoir une descendance.  En Norvège, cette propagande délirante commence dès l’âge de 4 ans avec des défilés, des affiches et des modules « pédagogiques ». Un enfer.

Ci-dessous, le témoignage d’un bobo français marié avec une Norvégienne et vivant à Oslo (à lire jusqu’au bout) :

Le chemin du retour était l’occasion de discuter de la journée.

– « Alors, vous avez fait quoi aujourd’hui? »

– « Ce matin on a peint des drapeaux avec beaucoup de couleurs et fait des coloriages sur nos bras. Et cet après-midi, on est sorti avec! Tu savais que jaune en Norvégien se dit gul et en anglais yellow. Yellow, ça rime avec rigolo. Ça c’est drôle! »

– « Ah ouais, quand même, t’en as appris des choses pour ton âge! »

Arrivé à notre appartement, il sortit fièrement son drapeau multicolore qu’il agita tel un supporter de football. Je découvris alors qu’il s’agissait bien du drapeau arc-en-ciel, pour moi c’était le drapeau de la gay pride. « Regarde papa, c’est ça qu’on a fait », dit-il d’un sourire contagieux.

Ah ouais, quand même?

Je fus spontanément surpris. Pas négatif, mais tout de même, mon fils n’a que quatre ans non? Quelle idée de lui mettre entre les mains un drapeau dont il ne peut pas comprendre le sens? La Norvège va-t-elle trop loin?

Mon premier réflexe fut alors d’ouvrir ma boîte email pour regarder le programme pédagogique hebdomadaire envoyé par le personnel du jardin d’enfant. Je lis alors: « Semaine de la Pride, nous célébrons la diversité. Nous organisons un défilé avec les enfants. Nous marchons dans le quartier de Grünerløkka avec les drapeaux arc-en-ciel ».

Sur sa page Facebook, la mairie du quartier relayait l’information. « C’est l’Oslo pride, les jardins d’enfants de Grünerløkka et Kårkeslottet ont organisé une parade. Vive la tolérance, la diversité, l’égalité ». Je lis les commentaires de ce poste: Super, bravo, hourra… La plupart des habitants du quartier adhéraient au message. Quelques commentaires négatifs: « laissez les enfants en dehors de ça! ».

Je demandais alors: « Vous avez tous peint un drapeau? »

« Bah oui papa!!! », c’est pour le défilé.

« Le défilé de quoi? ».

« J’ai oublié papa! Je peux regarder la télé? »

Décidément, je ne parvenais pas à saisir ce qu’il avait retenu de cette activité, ou même s’il pouvait l’exprimer. J’avais besoin d’écouter l’opinion de ma femme norvégienne et je me décidais à l’appeler.

– « Tu savais qu’ils faisaient une parade aujourd’hui? »

– « Oui je trouve ça super bien. Peut-être que notre fils ne va pas comprendre grand-chose, peut-être qu’il va comprendre quelques notions. Chaque enfant avance à son rythme. Il a dans sa classe des camarades qui ont deux mamans, autour de lui des familles avec deux papas. Le plus tôt on ouvre aux différences, le mieux on inclut. En Norvège la Pride est très culturelle. C’est une fête des libertés placée sous le signe de la joie, la tolérance et de l’acceptation de l’autre. On a le droit d’aimer qui on veut. C’est un message très important. T’as peur de quoi? »

C’était aussi une bonne question ça: j’avais peur de quoi au fond? Qu’on perturbe son enfance innocente? Qu’on lui parle déjà de sexualité?

J’appelai alors Amel qui fait parti des organisateurs du défilé: « Bien évidemment que l’on n’approche pas les questions de sexualité à cet âge-là. On ne parle ni d’hétérosexualité ni homosexualité par exemple. On explique aux enfants le principe de tolérance, de diversité, qu’ils ont le droit d’être eux-mêmes, qu’il faut respecter l’autre. On parle plus concrètement de parentalité. Si la plupart des enfants ont un papa et une maman, il y en a aussi qui n’ont qu’une maman, qu’un papa, deux mamans, deux papas. A Grunerløkka, on n’est pas dans des familles traditionnelles. »

Amel m’envoya par sms la photo d’un poster accroché dans chaque salle de classe: les différents types de famille y sont exposés.

Je remerciai Amel pour son explication qui m’avait plutôt convaincu.

Je donnai ensuite à manger à ma fille tandis que mon fils avait sa demi-heure télévision. La chaîne publique norvégienne NRK (l’équivalent de France Télévision) propose des programmes adaptés pour les enfants avec un contenu tantôt ludique, tantôt pédagogique. Un dessin animé pour mieux apprendre l’alphabet s’achevait et une série avec des jeunes enfants de 4 à 7 ans commençait.

On y voyait Fredrik, un papa stressé, la quarantaine, assis autour d’une table pendant une fête familiale. Ses deux enfants blonds l’encourageaient: « Allez papa, allez papa! » Je regardais d’un œil. Pourquoi deux enfants criaient « Allez papa »?

Entouré de sa famille, tout transpirant, le père se lança: « Bon, c’est le moment ». Il posa alors un genou sur le sol, sortit de sa poche une bague qu’il tendit à Bjørn, un homme aux cheveux long qui participait à la fête. « Bjørn » dit le père, « Veux-tu m’épouser? ». Les deux hommes s’embrassèrent devant les enfants de Fredrik qui explosèrent de joie. Devant moi. Devant mon fils et devant la moitié des enfants norvégiens: « Il a dit oui!! » La série vient de Suède et a pour nom: « la famille arc-en-ciel »!