Exemple de manip’ sur notre histoire

LA DECHIRURE, documentaire de Gabriel Le Bomin et Benjamin
Stora (2 x 55 mn) diffusé le dimanche 11 mars à partir de 20h45.

« Dans ce film, on voit notamment un suspect abattu dans le dos par un gendarme français.
Ces images ont également parues dans LIFE et dans l’EXPRESS.
Il s’agissait en fait d’une mise en scène destinée à sensibiliser le public américain à la suite des événements survenus à Philippeville en août 1955. Cette mise en scène a été réalisée par la Fox Movietone et tournée le 22 août 1955 à Aïn Abid, devant une dizaine de journalistes, au lendemain de ces événements.

On voit le suspect s’éloigner. Soudain, il jette sa casquette en l’air (ce qui permet au gendarme de la prendre pour cible). Le suspect s’écroule ensuite, simulant la mort…

Le gendarme G…. , qui avait accepté de tourner cette scène contre rétribution, a ensuite bénéficié d’un non-lieu devant le tribunal où il avait comparu pour faute.

Tournée en 1955, ces images ont ensuite été utilisées par des cinéastes du FLN pour illustrer la répression qui a suivi les événements de Sétif, en 1945. »

Joseph Castano

17 commentaires concernant l'article “Exemple de manip’ sur notre histoire”

  1. Aujourd’hui c’est encore pire avec adobe photoshop/indisign… on peut même modifier des vidéos…

  2. Ce qu’ils devraient dire, c’est que c’est sur des français que les crs avaient ordre de tirer: je peux citer au moins deux jeunes gens qui furent tués de cette façon.

  3. Ah! tout est vrai et je bats ma coulpe.
    Heureusement que de Gaulle a libéré nos consciences!
    Nous a empêché, en humaniste délicat, de continuer les atrocités.
    On jouissait, dans notre treillis dégueulasse, en flinguant à droite et à gauche sans discernement.
    Des bêtes!
    Meuh…. Meuh…

  4. Remarquez, à la fin, il nous arrivait de choisir.
    Entre l’abominable arabe et le divin guichetier des services publics, minus habens, qui se prenait pour César.
    Et qui aurait été considéré à juste titre, dans nos propres provinces, comme un mal nécessaire.

  5. Un jour, on rentrait d’opérations.
    Avec de vieilles Jeep et Dodge abandonnés par les vainqueurs triomphants de
    la deuxième guerre mondiale.
    Putain! on était crevés.
    Nos chaussettes étaient scotchées au fond de nos Pataugas. Quant à nos slips, n’en parlons même pas.
    Derrière le convoi, il y avait un GMC: il était là parce qu’il contenait trois morts qui commençaient à sentir.
    On s’arrête chez un GROCOLON. Vinicole.
    L’enseigne de vaisseau lui demande poliment: Pouvons-nous, Monsieur, nous rafraîchir et remplir nos gourdes?
    Oui. Regardez: au fond, à droite, il y a le puits. Servez-vous.
    Et là, le lieutenant défaille.
    Il n’en peut plus.
    Et il dit à son subordonné préféré: « Ecoute! vas-y toi, moi, j’en peux plus ».
    Le second-maître prend son pistolet mitrailleur, se plante devant le pignouf et lui dit:
    De deux choses l’une! ou tu nous remplis nos gourdes de ton meilleur vin – je goûterai – ou je te vide mon chargeur dans ta tête de con.
    Nous imputerons ça à une action du FLN.
    Un titi parisien, dans la colonne, a crié: Si j’étais toi, mec, j’frais c’qu’il dit: c’est not’boche! not’ nazi. On le connaît: y va l’faire.
    On est repartis. Bien lestés.
    C’est ça, la manip?

  6. Sans déconner: j’suis un soudard décoré, p’tite mémère.
    J’ai monté la garde, la nuit, à Saint Nicolas du Chardonnet, que nous avions prise de vive force, en jouant à la belote avec les deux Jacques: PERRET, écrivain et chercheur d’or, et DUFILHO, comédien de talent.
    T’étais où, lamentable crêpe?

  7. OFMAR

    N’oublions pas non plus les Pieds-noirs qui faisaient l’impossible pour nous rendre le séjour moins pénible, et ils furent très nombreux

  8. De toute façon, on sait très bien quel est le point de vue des médias quant à l’histoire: la culpabilisation du Peuple français et la propagande de ses adversaires. C’est comme lorsque l’on pouvait entendre, lors du film, qu’il y avait eu quelques dizaines de milliers d’ Harkis qui ont été assassinés par les algériens alors que le nombre en était de 150’000. Je m’attendais à ce que M. Roger Holeindre soit invité pour le débat. Ben NON !!! Même pas. Mais il est vrai que les « jeunes » en savent très certainement plus que ceux qui ont participé à cette « guerre ».

  9. Hier soir j’ai pas pu regarder plus de cinq minutes l’émission de progagande FLN de A2… je suis pas maso. Dès le départ, ça puait la merde. Trucages, mensonges, blablateurs ignares! non merci.

  10. J’ai regardé avec intérêt le doc sur France 2. Pour une fois j’aui trouvé Benjamin Stora honnête dans ses exposés. Le représentant du FLN modéré (Mais ce n’était pas un combattant). Quant au curé bien sympathique certes mais ce n’était pas sa place dans ce débat. Séminariste et informier, il aurait assisté aux interrogatoires…… Permettez-moi d’en douter. Dommage que Pujadas n’ait pas fait appel à un véritable acteur (Non passionné), un appelé par exemple qui aurait apporter son témoignage objectif de cette triste période de notre Histoire.
    LTT GBS, ancien combattant en Algérie

  11. Triste période de notre histoire?
    Aurait été moins triste, à l’époque, et pour le futur, si on n’avait pas hésité à coller les traîtres au mur.

  12. Vous faites, lieutenant, une différence discriminatoire entre les appelés objectifs et les soldats de métier abrutis?

  13. Ceux qui tombent en Afghanistan sont forcément abrutis, hein?, puisqu’il n’y a pas d’appelés!
    Ils sont français, aux ordres de la République.

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