Ce sont des révélations extrêmement graves qui sont parues dans le dernier numéro du Canard Enchaîné ; mais elles n’ont pas eu beaucoup d’effet médiatique.
Selon les confidences du président du conseil exécutif de Corse, le président de la République – dans le but d’obtenir un soutien des séparatistes (prétendument « nationalistes ») corses à l’élection présidentielle – était prêt à accorder une « autonomie de plein droit » à cette province française ! De plus, il négociait, via ses politiciens, avec les assassins du préfet Erignac.
Or, si nous ne sommes bien sûr pas jacobins, mais favorables à une France fédérale (à la condition d’avoir un pouvoir fort et surtout légitime, qui maintienne l’édifice) où les libertés et l’identité des provinces sont respectées comme sous l’Ancien Régime, il est évident que les « autonomistes corses » ont pour but la séparation nette. Ils ont au moins une logique, aussi regrettable soit-elle, mais Macron, lui, a ici une attitude de traître à la nation, de traître à sa fonction.