Deux journalistes de RFI égorgés au Mali : émois et interrogations

Des soldats transportent le cercueil d’un des journalistes

La mort brutale de deux journalistes de Radio France Internationale au Mali soi-disant pacifié par la France, Ghislaine Dupont et Claude Verlon, est l’occasion d’un emballement médiatique délirant.

Presse et surtout radios et télévisions sont quasiment en transe et l’on peut suivre quasiment mètre par mètre le parcours des deux cercueils… Les politiciens sont aussi bien sûr dans la danse. Le rapatriement des corps est la principale information !

Le traitement disproportionné du triste sort des deux journalistes illustre bien le puissant esprit de caste qui anime le monde politico-journalistique.

A comparer avec le dédain auquel ont droit les Français qui meurent nombreux chaque année sans qu’ils n’aient pris d’autre risque que d’être blancs, en France… et pour qui les journalistes taisent soigneusement les motivations raciales des meurtres.

A comparer aussi avec la mort d’un (vrai) journaliste indépendant, Yves Debay, ayant eu le mauvais goût d’être de droite.