Des rabbins israéliens veulent chasser la France du Tombeau des rois, aidés par… Gilles-William Goldnadel

 

« Les rabbins israéliens issus de la mouvance ultra-orthodoxe veulent bouter la France hors du Tombeau des rois qui appartient au domaine national français en Terre sainte depuis la fin du XIXe. »

C’est ce que nous apprend le Figaro dans une enquête exclusive.
Devinez quel est le super patriote français et figure de la droite de combat qui aide ces rabbins hystériques contre la France ?

« Le «Hekdesh du Tombeau des rois», une association cultuelle juive, a engagé mercredi une procédure judiciaire en France via son défenseur, Me Gilles-William Goldnadel, en assignant le Quai d’Orsay et le consulat de France à Jérusalem devant le tribunal de grande instance de Paris. Les plaignants revendiquent la propriété du monument qui constitue le plus grand complexe funéraire de la région. »

Résultat de recherche d'images pour "gilles-william goldnadel"Vous avez forcément entendu de Gilles-William Goldnadel : avocat (de militants de droite comme de criminels sionistes tels que le pirate informatique « Ulcan »), auteur de tribunes régulières (souvent de bon sens) dans le journal de Serge Bloch-Dassault, vice-président du CRIF, habitué des plateaux TV où il ferraille avec les gauchistes (passant aussi sur Radio Courtoisie chez son ami Bernard Antony).  Il apparait que l’allégeance nationale de Goldnadel ne va finalement pas d’abord à la France, et qu’il est même prêt à l’attaquer pour rogner son territoire au profit de fous-furieux qui méprisent les lois internationales et n’ont pas de limite à leur appétit.

Le quotidien poursuit :

« Situé à Jérusalem-Est dans la partie palestinienne de la ville annexée en 1967 par Israël, le Tombeau des rois date du second Temple. Deux fois millénaire, il a été récemment restauré par l’État français. Des négociations sur les conditions de sa réouverture au public ont été engagées au plus haut niveau entre la France et Israël. Les religieux réclament de pouvoir prier dans ce lieu dont l’historicité juive n’est pas contestée. Certains d’entre eux ont décidé d’aller plus loin avec, semble-t-il, l’appui des autorités religieuses juives de Jérusalem.

La requête dont Le Figaro s’est procuré une copie s’appuie sur une lecture particulière des circonstances de la cession de ce site, fouillé en 1863 par l’archéologue Félicien de Saulcy. Il fut acheté par les frères Pereire, fameux banquiers du second Empire, qui l’offrirent à la France en 1886 «pour le conserver à la science et à la vénération des fidèles enfants d’Israël». […] »

«J’ai été stupéfié en étudiant le dossier à quel point la France n’est pas en mesure de prouver sa propriété» feint Gilles-William Goldnadel en avocat culotté…

« L’avocat est convaincu que sa demande n’est pas couverte par la prescription acquisitive. Ce délai au-delà duquel il n’est plus possible de contester la légitimité de la propriété d’un bien ne concerne pas, selon lui, les sépultures. Il prévoit également d’engager, en marge de cette affaire, une action pour demander au Musée du Louvre de restituer des restes et le sarcophage identifié comme étant celui de la reine Hélène d’Adiabène, une souveraine kurde convertie au judaïsme. Ils avaient été transférés par Félicien de Saulcy avec l’accord des autorités archéologiques ottomanes.

À Jérusalem, les cercles haredim (littéralement les «craignant-Dieu») ont fait de la prise du Tombeau des rois leur cheval de bataille. Ils organisent depuis septembre des manifestations sous forme de prières devant les grilles fermées depuis huit ans du site sur lequel flotte le drapeau tricolore. Les rassemblements attirent des étudiants des yeshivot, les centres d’études du Talmud. Leurs chefs de file bénéficient de l’appui du rabbin du Mur des lamentations ainsi que du grand rabbin de Jérusalem. Au cours de l’un de ces rendez-vous, des jets de pierre ont visé la guérite du gardien. » […]

Les initiatives du groupe de rabbins sont d’autant plus sensibles, aux yeux de Paris, que le monument se situe dans le quartier musulman de Cheikh Jarrah considéré par la communauté internationale comme occupé illégalement par Israël. Les nationalistes religieux y ont mis en place une politique de grignotage territorial en multipliant les implantations juives. Des activités de colonisation condamnées par la France.

Le domaine national français de Terre sainte réunit quatre possessions entrées dans le giron français au gré des aléas de l’histoire sous le règne de l’Empire ottoman. Il n’a jamais été remis en cause. Le statu quo a été confirmé par Israël peu après la création de l’État hébreu ainsi que par l’Autorité palestinienne. »

Ce cas repose la question de la double nationalité et de la nationalité réelle des personnes d’origine étrangère, y compris quand elles tiennent habituellement un discours d’allure patriotique française.

Et nous fait dire que la seule solution pour la Palestine, et la plus juste, est le rétablissement du royaume franc de Jérusalem.