Christianophobie aux Sables-d’Olonne : la justice républicaine ordonne de déboulonner une statue de l’archange Saint-Michel

Les vieux francs-maçons haineux de la « Libre Pensée » ont obtenu à nouveau gain de cause auprès de leurs compères de la cour administrative d’appel, qui fait feu de tout bois pour lutter contre cette statue, défendue (honorablement, il faut le dire) par la mairie.
Très mauvaise idée pour eux que de s’en prendre à saint Michel…

« La cour administrative d’appel de Nantes a confirmé, ce vendredi 16 septembre 2022, le jugement qui avait ordonné en décembre 2021 à la ville des Sables-d’Olonne de démonter la statue de Saint-Michel qu’elle avait fait installer sur le parvis de l’église éponyme suite à la destruction de l’école Saint-Elme (ex-Saint-Michel).

[…]  toute statue représentant l’archange « fait partie de l’iconographie chrétienne » et « de ce fait présente un caractère religieux ».

La ville des Sables d’Olonne ne niait pas ce point mais considérait que sa statue pouvait « revêtir une pluralité de significations » : en l’occurrence, ici, il fallait la voir comme « un emblème du quartier » et « le saint patron des parachutistes ».

Mais la bénédiction de la statue sablaise « par un prêtre catholique » le jour de son installation le 6 octobre 2018 a bien « le sens spirituel d’une invocation de Dieu par un représentant du clergé », objecte la cour administrative d’appel de Nantes.

« La circonstance que cette bénédiction ait été demandée par l’association des parachutistes et non par la commune ne change rien à cette signification », soulignent les juges. « Un article du 10 octobre 2018 du Journal des Sables, produit par [la commune] elle-même, mentionne ainsi qu’après l’allocution du maire « la bénédiction a permis de rappeler qui était l’Archange, saint patron du catholicisme ». »

La cour administrative d’appel de Nantes juge aussi que le parvis de l’église où est implanté la statue ne peut pas être assimilé à une « dépendance de l’édifice du culte » qui lui aurait permis d’échapper à la loi de séparation des Eglises et de l’Etat. « Même si les fidèles sortant de l’église à l’occasion des cérémonies (…) convergent vers la place (…), celle-ci ne saurait être regardée comme constituant par elle-même un édifice servant au culte », explique-t-elle dans son arrêt.

[…] Lors de l’audience, l’avocat de la Fédération nationale des associations parachutistes (FNAPARA) avait pourtant rappelé que l’association était « extrêmement attachée à la figure de Saint-Michel ». L’archange a été désigné comme le saint patron des parachutistes « à l’initiative des hommes de troupe et non de l’Eglise catholique » après la Seconde Guerre mondiale, avait-il souligné. « C’est quelque chose qui est extrêmement vif et tenace chez les parachutistes, quelle que soit leur religion : ce personnage ailé venant du ciel présente une vraie analogie avec leur métier ».

La ville des Sables-d’Olonne devra au final payer 1 500 € de frais de justice à la Fédération de Vendée de la Libre Pensée, l’association de défenseurs de la laïcité à l’origine de la procédure et qui « récuse toute intervention des religions dans les affaires publiques » au nom de la loi de séparation des Eglises et de l’Etat de 1905. La loi française interdit en effet aux communes d’installer des « emblèmes religieux » sur l’espace public au nom de la liberté de conscience, hormis dans les cimetières et sur les « dépendances » des édifices religieux. […] » (source)