• 1752 : initiation maçonnique, à la loge de Fredericksburg, de George Washington, fondateur des Etats-Unis.
• 1793 : mort, près de Fougères, du «saint du Poitou», le général vendéen Louis-Marie de Lescure, âgé de 27 ans.

• 1813 : après leur défaite à Leipzig, les dernières troupes napoléoniennes – rescapées des campagnes perdantes de Russie puis d’Allemagne – passent le Rhin en direction de l’Ouest. Les alliés allemands de Napoléon font défection ou se sont rebellés les uns après les autres, rejoignant la grande armée austro-prusso-russe des souverains traditionnels. Quelques jours plus tard, ce sera au tour des Pays-Bas d’entrer en rébellion. Ces événements amènent les chefs de la coalition à formuler la Déclaration de Francfort le 4 décembre 1813, où ils affirment combattre Napoléon et non pas la France.
• 1862 : l’Américain Richard Gatling dépose les brevets d’une machine à tir rapide, la première mitrailleuse.
• 1901 : un étudiant fonde, dans les faubourgs de Berlin, le mouvement Wandervögel (« les Oiseaux migrateurs »), qui se développera rapidement : excursions hors des grandes villes, vieux chants populaires, rejet de la civilisation citadine.
• 1916 : après des semaines de combats acharnés et sous des bombardements incessants, les Français reprennent le fort de Vaux (pris par les Allemands en juin), l’un des points essentiels de la ceinture de fortification autour de Verdun.
• 1924 : mort, à Paris, de Gabriel Fauré, pianiste, directeur du Conservatoire de 1905 à 1920 et surtout l’un des plus grands compositeurs français de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
• 1956 : intervention soviétique à Budapest.

Tout d’abord, rappelons que le 23 octobre avait eu lieu une manifestation pacifique d’étudiants, avant que les communistes ne tirent sur la foule.
L’information selon laquelle des manifestants avaient été tués s’était répandue rapidement et des émeutes avaient éclaté dans toute la capitale.
Après quoi la révolte s’était étendue rapidement en Hongrie et avait entraîné la chute du gouvernement et le départ du chef local du Parti communiste Matthias Rakosi (né Rosenfeld).
Des milliers de personnes s’étaient organisées en milices pour affronter l’Autorité de protection de l’État (ÁVH) et les troupes soviétiques.
Ce jour du 4 novembre, donc, les chars soviétiques entrent à Budapest, après que le nouveau gouvernement – amené par la révolte populaire spontanée débutée 11 jours plus tôt contre la tyrannie communiste – a fait savoir qu’il voulait quitter le Pacte de Varsovie.
L’aviation et l’artillerie rouges bombardent des poches de résistance ou supposées telles.
Avec l’accord tacite des démocraties occidentales, l’URSS va écraser l’insurrection dans le sang et entamer une sévère répression.
20 000 Hongrois furent tués, 50 000 emprisonnés et des centaines de milliers fuieront en exil.
Un petit documentaire pas mal fait, contenant des images d’archives :
• 1960 : De Gaulle, qui avait été rappelé au pouvoir en 1958 pour défendre l’Algérie française – et s’y était engagé plusieurs fois publiquement depuis – annonce dans un discours télévisé sa volte-face et sa trahison de l’intégrité du territoire nationale dans un discours :
« Ayant repris la tête de la France, j’ai […] décidé en son nom de suivre un chemin nouveau. Ce chemin conduit non plus au gouvernement de l’Algérie par la métropole française mais à l’Algérie algérienne. […] »
Il prétend qu’en cas de « rupture hostile » plutôt que cordiale :
« Nous laisserions à elle-même l’Algérie, tout en prenant, bien entendu, les mesures voulues pour sauvegarder ceux des Algériens qui voudraient rester Français et, d’autre part, nos intérêts. »
Là encore, il fera le contraire, laissant assassiner des milliers d’Européens (et réduits en esclavage des milliers d’autres, jamais réclamés) et des plus de cent mille indigènes pro-français.
Plus de 25 000 soldats français seront morts finalement pour rien pendant la guerre d’Algérie (gagnée par l’armée française).
Plus d’un million d’Européens, qui avait fait de ce territoire une zone prospère et agréable, devront tout abandonner et fuir.
De Gaulle offrira de surcroît à cette Algérie indépendante (qui est une création française) une immense part du Sahara, avec ses gigantesques réserves de gaz et de pétrole, sans aucune cohérence et raison historique, et sans contrepartie…