Affaire Finkielkraut : Macron en pleine communication politique

Plus de 72 heures de logorrhée médiatico-politique pour une simple agression verbale en marge d’une manifestation… Beaucoup plus que les 206 viols chaque jour dans l’Hexagone, Beaucoup plus que pour le meurtre de n’importe quel Français, plus que pour l’attentat de Chekatt au marché de Noël de Strasbourg en décembre dernier. La machine médiatique s’est littéralement enflammée pour quelques insultes à l’encontre d’un personnage public, souvent vertement critiqué par ses propres animateurs. De Le Pen à Mélenchon, toute la classe politique s’est bêtement précipitée aux micros des journalistes pour faire un commentaire sans intérêt et accuser l’adversaire idéologique.

La droite « réac » en profite pour tirer à boulets rouges sur les musulmans et la mouvance gauchiste, sans même rappeler que l’agression n’est rien au regard de ce que vivent quotidiennement des milliers de Français, et qu’en une seule semaine, pas moins de 4 églises ont été profanées…

En attendant, les communicants du gouvernement associent pendant près de 4 jours consécutifs les Gilets jaune à la haine des juifs. Quant à Macron, il visite en quelques heures un cimetière juif profané (Quatzenheim) et le mémorial de la Shoah. Il conclut la journée en promettant de nouvelles lois pour combattre le ventre fécond de la « bête immonde ».
L’Elysée réalise un sans faute en matière de propagande politique. 

Cerise sur le gâteau, les associations juives réclament de nouvelles mesures liberticides, légitiment leur existence auprès de leur communauté chauffée à blanc et justifient leurs subventions pour l’année prochaine…  

Trouvé sur Le Monde : Emmanuel Macron s’est engagé mardi 19 février à agir, légiférer et « punir », à son arrivée au cimetière de Quatzenheim (Bas-Rhin), où plus de quatre-vingts tombes juives ont été profanées, couvertes de croix gammées. « Ceux qui ont fait ça ne sont pas dignes de la République et elle les punira », a déclaré le chef de l’Etat, qui se rendra ensuite au Mémorial de la Shoah à Paris et s’exprimera mercredi devant le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif).

« On prendra des actes, on prendra des lois et on punira », a-t-il ajouté, s’entretenant avec des habitants, consternés. Accompagné du grand rabbin de France, Haïm Korsia, et portant la kippa, il s’est ensuite recueilli devant plusieurs tombes, posant une pierre sur l’une d’elles, « pour que le souvenir ne s’estompe pas ».

Il a dit sa « honte » et sa « détermination » à lutter contre l’antisémitisme. « Ce n’est pas aux juifs de France de se défendre, c’est à la République », a-t-il ajouté. Cette lutte contre l’antisémitisme ne passera cependant pas par une loi punissant l’antisionisme (l’opposition à l’Etat d’Israël), demandée par certains députés de sa majorité et à laquelle le chef de l’Etat s’est dit opposé.