C’était un 14 mai…

• 841 : les Vikings mettent à sac Rouen et pillent l’abbaye de Saint-Ouen.

• 1610 : assassinat d’Henri IV.

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Ce souverain, l’un de ceux qui marqua le plus l’histoire et la mémoire nationales, se rendait au chevet de son ami Sully, quand, à la faveur d’un ralentissement sur la route, il fut mortellement poignardé par François Ravaillac.
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Le duc d’Anjou, à propos de la tête d’Henri IV : « J’ai senti le poids de l’Histoire »

Le chef de la Maison de Bourbon, le prince Louis de Bourbon, duc d’Anjou, est actuellement dépositaire de la tête d’Henri IV. Celle-ci lui à été remise par ses propriétaires et il la conserve dans un coffre-fort d’une banque parisienne.

L’aîné des Capétiens réponds ici aux question du Figaro, et expose notamment le sens et la portée d’un tel dépôt. « J’ai senti le poids de l’Histoire » explique-t-il. Avant de poursuivre : »C’est de ma responsabilité de chef de la Maison de Bourbon et aîné de ses descendants de prendre en charge cette tête pour la remettre à la basilique Saint-Denis, nécropole royale qu’elle n’aurait jamais dû quitter« .

Il est des événements qui nous rappellent en effet que nous sommes d’abord des héritiers, et que ce que l’Histoire nous lègue en dépôt nous constitue débiteurs.

« J’ai sollicité l’Élysée, d’abord sous la présidence de Nicolas Sarkozy, puis sous celle de François Hollande, tout simplement parce qu’Henri IV est un chef d’État français. Je propose au président de la République de réinstaller ensemble, lors d’une cérémonie, la tête d’Henri IV » précise le prince au cours de cette interview. Reste que la République s’est à bâtie en opposition et en rupture avec l’ancienne France ; qu’elle s’est construite sur les ruines de la tradition capétienne qu’incarne le duc d’Anjou, et sur les cadavres de ses fidèles et héroïques défenseurs. Il n’est donc pas évident que François Hollande, usurpateur au regard des lois fondamentales que l’Histoire de France a sécrétées, accepte la requête de l’héritier du trône…

A paraître : le destin rocambolesque de la tête du bon Roi Henri …

Le destin de la tête de notre bon roi Henri IV a suscité beaucoup de curiosité, notamment dans les milieux scientifiques. Le journaliste Stéphane Gabet et le médecin légiste Philippe Charlier racontent ainsi leurs recherches, riches en rebondissements, dans un livre à paraître vendredi 15 février : Henri IV, l’énigme du roi sans tête. Des recherches qui auront finalement duré quatre ans, denses en émotion, jalonnées d’échecs mais aussi de succès.

Après son assassinat par Ravaillac, le 14 mai 1610, Henri IV fut enterré à la basilique de Saint-Denis, comme la plupart des rois. Mais son repos éternel fut brisé lors des profanations révolutionnaires de tombes royales, qui se déroulèrent du 12 au 25 octobre 1793. «D’après de nombreux témoignages, la nécropole des rois se serait alors transformée en véritable marché aux reliques (…) qui avaient une valeur symbolique et, donc, marchande forte», expliquent les auteurs. Est-ce à ce moment-là que la tête d’Henri IV fut détachée de son corps? Aucun témoignage ne le signale. En tout cas, Henri IV fut rejeté dans les fosses communes. Vingt-quatre ans plus tard, le 18 janvier 1817, quand le roi Louis XVIII fit ouvrir les fosses communes de Saint-Denis, la dépouille d’Henri IV fut découverte décapitée. Le mystère commence ici :

Henri IV : sa tête est définitivement authentifiée par son ADN

On se souvient qu’en 2010, une tête momifiée avait été identifiée comme étant celle du roi Henri IV. Certains chercheurs ont cependant émis des réserves sur l’authenticité du crâne royal, signalant qu’elle ne présentait pas certains signes associés aux méthodes d’embaumement des rois français.

Désormais, tous les doutes sont levés : car l’ADN d’Henri IV vient de parler, dissipant le mystère. Deux analyses génétiques, procédant d’une collaboration franco-espagnole, établissent en effet un lien de parenté entre la tête momifiée d’Henri IV et un échantillon de sang séché provenant de son descendant Louis XVI.

Pour mémoire, l’aîné des capétiens, comme chef de la Maison de Bourbon et descendant d’Henri IV, avait financé les recherches et s’était impliqué personnellement dans cette enquête :