Euthanasie : le rapporteur public du Conseil d’Etat requiert la mort de Vincent Lambert

Le rapporteur public du Conseil d’Etat a préconisé la mort de Vincent Lambert, cet homme de 38 ans devenu tétraplégique après un accident de la route en 2008. Il devra cesser d’être alimenté et hydraté, selon le juge. C’est une première en France.

L’Etat veut tuer quelqu’un en le laissant mourir de faim et de soif…

Selon le Figaro, « Le rapporteur public Rémi Keller a recommandé l’annulation de la décision du tribunal administratif de Châlons-en-Champagne, qui s’était prononcé pour le maintien en vie de Vincent Lambert, après que le CHU de Reims, où est hospitalisé le patient, avait décidé d’arrêter de l’alimenter et de l’hydrater artificiellement.

« Nous ne proposerons pas de confirmer le jugement du tribunal », a déclaré M. Keller, estimant que « la décision d’interrompre le traitement (de Vincent Lambert) correspond aux conditions de la loi de 2005 » sur la fin de vie. »

Gardons en tête que l’affaire « Vincent Lambert » cache un bras de fer entre les tenants de la « culture de mort » (avortement, puis maintenant « euthanasie » volontaire et demain « euthanasie » sans consentement des personnes), et les défenseurs de la vie humaine, dont l’homme – qui est plus qu’un animal – n’est ni l’auteur ni le maître.

Enfin, un petit rappel nécessaire :

– Vincent n’est pas branché à des machines
– Vincent n’a pas de traitement médical lourd
– Vincent s’est rendu au mariage de sa sœur
– Vincent reconnait ses proches
– Vincent a pleuré quand on a déjà tenté de le tuer

Nous rediffusons ce reportage effectué auprès de la famille de Vincent Lambert :


« Pour la première fois depuis mai 2013, les parents et le frère de Vincent Lambert s’expriment dans l’intimité devant une caméra. Vincent Lambert a pleuré après son accident en voyant ses parents.
Et on a néanmoins cessé de l’alimenter par voie intraveineuse pendant quinze jours.
Des éléments qui font porter un tout autre regard sur ce dossier. »