De quoi Hollande a-t-il peur ?

C’est samedi dernier que s’inaugurait le 51ème salon de l’agriculture, porte de Versailles. Les conclusions de la presse sont unanimes, ce rendez -vous fut étonnamment calme, et pour cause:
« Sauf que cette fois, le risque était limité, tant la visite était encadrée. Par ses services de sécurité d’abord, extrêmement présents autour de lui, par son programme ensuite, très bordé et ne lui laissant que peu de place pour improviser comme il aime d’ordinaire le faire. Le passage dans le hall des bovins s’est effectué avant l’ouverture du salon au public, sans que François Hollande y retourne par la suite. Puis le président s’est rendu dans le hall 4, plutôt réservé aux exposants institutionnels où il s’est enfermé un long moment avec des organisations professionnelles pour un petit déjeuner à huis clos.
Il a ensuite arpenté les allées, s’arrêtant sur quelques stands, dont celui de l’Inra, se risquant à de rares séances de contacts avec le public. La plupart du temps, François Hollande s’est isolé avec les exposants un moment, à l’abri des caméras et des photographes. En fin de matinée, François Hollande s’est ensuite rendu dans le hall 7 pour une table ronde avec des étudiants agricoles. Mais plutôt que de parcourir à pied les quelques 300 mètres séparant les deux bâtiments, il a contourné la foule en voiture en passant derrière le hall » explique le Figaro.
En effet François Hollande évite consciencieusement les bains de foule depuis sa déplorable apparition du 11 novembre! Mais voilà pour ce qui est du Salon de l’agriculture, il ne peut pas y échapper, alors autant limiter les dégâts: éviter le contact avec la foule, arriver avant l’ouverture, partir le plus tôt possible,… En somme, 7h à faire face aux problèmes des agriculteurs et à la colère des laitiers, c’est déjà beaucoup pour notre pauvre Pinocchio !

Profitons-en pour remarquer que plus sa côte de popularité chute (enfin, au point où elle en est, elle ne pourra plus chuter longtemps), plus le nouveau Don Juan de l’Elysée tremble pour sa « démocratie » en péril! A quel point? Celui d’envisager une révolution qui s’emparerait de l’assemblée nationale: « Le GIGN (Groupement d’Intervention de la Gendarmerie Nationale) est prêt à faire face aux menaces de prises d’otages à l’Assemblée nationale. Lors d’un exercice grandeur nature, au sein de l’hémicycle du palais Bourbon, une centaine de gendarmes se sont employés à donner l’assaut final et mettre fin aux exigences d’un groupuscule révolutionnaire armé. » expliquait le Parisien (video ici) au début du mois.

Et bien alors quoi, on ne se sent pas en sécurité ?…

Marie de Remoncourt