Le retournement de veste, c’est maintenant !

Preuve, s’il en fallait, de la manipulation dont le peuple français a été l’objet ces dernières années, à propos du Pacs. En 1998, Elisabeth Guigou s’élevait à l’assemblée contre le mariage et l’adoption homosexuels, lors d’un discours prononcé au moment du vote du Pacs. « Une famille, ce n’est pas simplement deux individus qui contractent pour organiser leur vie commune. C’est bien plus que cela. C’est l’articulation et l’institutionnalisation de la différence des sexes. C’est la construction des rapports entre les générations, celles qui nous précèdent et celles qui vont nous suivre. La famille c’est aussi la promesse, la venue de l’enfant« , déclarait-elle.

Mais au même moment, elle votait le Pacs dont la philosophie procède déjà d’un rejet de la réalité d’une nature humaine sexuée d’une part, et d’une catégorisation de la population divisée selon l’orientation sexuelle d’autre part. Dont la philosophie conçoit la loi comme un service rendu aux intérêts consuméristes de l’individu égoïste. Bref, le schéma intellectuel est campé, les principes jetés : les catégories reconnues et la loi ordonnée à leur satisfaction, du Pacs au mariage, il n’y a plus qu’un pas qui relève du degré, pas de la nature. Le besoin humain étant croissant, ce pas allait incessamment être franchi : c’est désormais chose faite, et madame Guigou est mise devant ses contradictions…ou sa duplicité ! Regardez :

Questions de société : la droite court derrière la gauche…

La droite, frileuse et trop perméable au politiquement correct, incapable de se libérer de l’asservissement idéologique de son adversaire, finit toujours par rattraper la gauche. Elle n’a finalement qu’un train de retard sur la gauche. Un exemple : le PACS. La droite parlementaire s’y oppose durant le vote au parlement, puis s’y rallie, et entend enfin poursuivre son amélioration. Une preuve ? En image !

Najat Vallaud-Belkacem s’en prend à Harlem Désir

Le porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem, a considéré ce matin que le débat sur le mariage homosexuel était «légitime»,  dans la mesure où «ce projet de loi touche à des choses – la conception de la famille, la conception de la filiation – qui touchent à coeur chacun». Elle a cependant mis en garde contre un débat émaillé d’insultes, taclant sans doute le premier secrétaire du parti socialiste, Harlem Désir, lequel avait traité d’homophobes les opposants de droite au «mariage» homosexuel.

La gauche a en effet du mal à rompre avec les vieilles méthodes staliniennes qui consistent à disqualifier l’adversaire en usant d’étiquettes peu élogieuses.  «Quand on veut noyer son chien, on l’accuse de la rage», constate en effet la sagesse populaire. Mais madame le ministre a raison : il faut adopter une démarche constructive si l’on veut faire aboutir le débat, évitant ainsi les poncifs et autres attitudes rhétoriques ou irrationnelles. Car ce qui est en jeu, à travers le débat sur la famille et la filiation, c’est la pérennité  d’une communauté naturelle qui fonde et structure la nation, et plus encore, c’est une vison de l’homme qui engage l’avenir d’une civilisation.

Ah pardon. Je n’avais pas terminé l’analyse du ministre du droit des femmes. Elle poursuit en effet : »Ce que nous ne voulons pas, explique-t-elle, c’est que le débat ressemble à celui qu’on a connu en 1999 au moment du Pacs : une succession de dérapages langagiers, d’insultes, de violences verbales« . L’hôpital qui se fout de la charité, c’est où déjà ?

Les Européens jouissent pleinement de l’individualisme

Alors que les Européens « profitent » au maximum de la « modernité sociale » (PACS, divorce, avortement, libertinage), alors que la famille et les communautés locales (paroisses, corporations…) ont été sciemment détruites pour permettre à l’homme de jouir pleinement de sa liberté individuel, les Européens n’ont jamais été aussi seuls et malheureux. Selon un sondage Ifop pour le magazine Femme actuelle publié aujourd’hui 24% des Français ont déjà été inscrit sur un site de rencontre, contre 41% des Allemands, 40% des Italiens, 39% des Espagnols et 25% des Britanniques. De même les chiffres du suicide en France sont un bon indicateur du « bonheur » de nos compatriotes.  Une enquête réalisée par le Baromètre santé 2010, révèle que 5,5% des 15-85 ans ont déjà fait une tentative de suicide.

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