Cercle de réinformation parisien : « Du génocide au mémoricide » par Reynald Secher

Le cercle de réinformation parisien recevra Reynald Secher le vendredi 22 mars à 20H30, au 70 boulevard Saint Germain, à Paris (PAF : 5euros). L’historien, qui a démontré le génocide vendéen à travers sa thèse publiée sous le titre Le Génocide franco-français  : la Vendée-Vengéetiendra conférence sur le thème suivant : « Du génocide au mémoricide« .

C’est l’histoire d’une idéologie qui voulait fabriquer un homme nouveau et au nom de laquelle les populations hostiles à ce projet de régénérescence ont été exterminées. Mais parce qu’un génocide en guise de mythe fondateur sur lequel fonder un nouveau système politique, c’est pas génial, le système tente alors de provoquer l’oubli. En ce sens, seule la conjugaison du génocide et du mémoricide pouvait permettre à la République de durer : car il est difficile d’établir la légitimité d’un pouvoir érigé sur le sang du peuple qu’il prétend gouverner… En cette année anniversaire de la Contre-Révolution, voilà une conférence indispensable à qui veut comprendre les fondements idéologiques et totalitaires de la démocratie moderne :

Philippe de Villiers : le président doit demander pardon à la Vendée, au nom de la République

Dans une interview accordée à l’hebdomadaire Minute, Philippe de Villiers, le président du MPF, présente son livre sur François-Athanase Charette de La Contrie, le général vendéen qui incarna l’âme de la Vendée Militaire durant le soulèvement contre-révolutionnaire entamé en 1793.

Villiers va-t-il s'excuser auprès des Vendéens pour ses années de défense acharnée (cf affiche ci-dessus, parmi d'autres) de la République, des "valeurs républicaines", etc. ?

L’occasion pour le député européen de revenir sur le génocide vendéen. Il rappelle en effet dans les colonnes de l’hebdomadaire que « les trois caractéristiques du génocide sont réunies : un plan d’extermination, contre un groupe ethnique et religieux, par des moyens de masse. » Et Philippe de Villiers de solliciter « que le chef de l’Etat – celui-là ou un autre – vienne demander pardon au nom de la République. Comme l’a fait Alain Decaux en tant qu’historien républicain, aux Lucs-sur-Boulogne, le 25 septembre 1993« .

Il est curieux en effet d’entendre le président de la République faire repentance au nom de la France à tout bout de champ, quitte à la discréditer complètement aux yeux du monde, mais ne pas reconnaître le crime ignoble et avéré, commis par la République durant la Révolution. Il est certain qu’admettre que la République est née dans le sang des français, ça dérange. Comme mythe fondateur, on fait mieux… En attendant, l’extermination de la population vendéenne a été délibérée et planifiée, en effet. Et elle a été commise au nom de l’homme nouveau, régénéré par le contrat social, que les révolutionnaires ont voulu construire, et que les vendéens ont refusé de devenir…