Royaume-Uni : interdit d’enseigner pour avoir déclaré que « l’homosexualité est un péché »

Robert Haye, un professeur de science de 43 ans, a été interdit d’enseigner au Royaume-Uni. Motif ? Répondant à la question d’un de ses élèves du secondaire, il a déclaré en classe que l’homosexualité était un péché. Robert Haye a finalement perdu le recours qu’il avait engagé devant la Haute Cour de Londres.

D’abord suspendu de toute activité enseignante par l’Agence de l’enseignement, la sanction a été confirmée par Michael Gove, le ministre de l’Education britannique.

La Haute Cour, saisie de l’affaire, n’a pas davantage soutenu le professeur, soulignant notamment que l’école où enseignait Robert Haye avait un cahier des charges obligeant les professeurs à « fournir des informations positives sur l’homosexualité » en vue de « permettre aux élèves de récuser les stéréotypes négatifs et les préjugés ». La Cour a mis en avant les « valeurs britanniques modernes de tolérance » et la nécessité de « promouvoir la tolérance et le respect pour les droits, les religions et les croyances d’autrui ».

C’est sidérant. Le respect des personnes est une chose. Le jugement des actes et des comportements est autre chose. Sauf à vouloir imposer le relativisme comme religion d’État : tout se vaut, aucun jugement de valeur n’est donc permis.

Considérer notamment que l’acte sexuel n’est pas anodin puisqu’il conditionne la transmission de la vie, et encore que le comportement homosexuel n’a pas la même portée que le comportement hétérosexuel car il est fermé à l’accueil de la vie, contrairement au second, voilà qui sont des jugement communs, vieux comme le monde, dans la droite ligne de la tradition philosophique européenne éclairée par le christianisme.

Mais voilà : l’école britannique a manifestement ses propres dogmes. Le jugement de valeur est autorisé en réalité : mais il doit être positif en ce qui concerne la licence sexuelle. Ou comment arracher les enfants à l’éducation de leurs parents pour leur imposer l’idéologie d’État. Sous couvert des meilleurs sentiments. Bien sûr.

En attendant, les chrétiens, notamment les catholiques dont le catéchisme affirme que « l’homosexualité est un désordre » auront le choix entre renier leur Foi ou être persécutés par la justice. Le notre est fait. Nous retournerons aux catacombes.