Quand la République pactise avec l’islam radical

Le journal Sud-Ouest nous informe que Vincent Feltesse, le chef du PS girondin, va financer une partie de la mosquée islamiste de l’imâm Oubrou (UOIF) : « le député, président de la CUB et archi-probable candidat du PS aux futures municipales, va en effet verser une partie de sa réserve parlementaire à l’association qui porte le projet, la Fédération des musulmans de Gironde. Cette réserve, une somme que chaque député est libre d’attribuer à des associations de sa circonscription, s’élève, pour l’année, à 130 000 euros : 50 000 euros issus de cette enveloppe iront au projet de centre cultuel et culturel musulman. »

Vincent Feltesse explique en effet qu’ « il y a un gros travail, autour de l’imam Oubrou, sur l’articulation de l’islam et des valeurs républicaines, c’est une démarche à laquelle je suis sensible« .

Or, une enquête intitulée Ces maires qui courtisent l’islamisme, aux éditions Tatamis,  a révélée en 2010 que l’imam Oubrou enseigne à ses fidèles de lire le coran « comme des salafistes« , de rétablir le Califat transfrontalier et de faire de l’islam un parti politique car « L’islam comme le veut le Coran touche à tous les domaines de la vie. C’est un État, c’est un pays (…) La politique est une donnée, est une partie, est un élément de l’islam. Le Prophète était un chef d’Etat.(…) La politique des musulmans ce n’est pas la politique des autres, la politique des autres est construite sur le mensonge« . Des citations immédiatement issues de ses conférences, en ligne sur internet !

Il n’y a cependant pas à s’étonner. Car l’imam ne fait qu’enseigner à ses fidèles la foi musulmane qui ne reconnaît en effet aucune frontières entre le public et le privé, entre le temporel et le spirituel. C’est l’oumma. Le double discours de l’imam n’est pas davantage surprenant, car le coran enseigne lui-même la duplicité : ‘ »Baise la main que tu ne peux pas couper« …