Montpellier : une trentaine de salariés « fantômes » ne pointaient pas depuis 10 ans !

Mais comment est-il possible qu’aucun responsable ne s’occupe du cas de cette trentaine de salariés qui profitait d’une rémunération sans rien faire ?
Réponse : « des chefs de service qui n’ignoraient pas l’existence de cet absentéisme ont gardé le silence, parce qu’ils étaient probablement menacés. Ils auraient eu peur d’éventuelles représailles. »

Trouvé sur info-h24.fr : Une trentaine de salariés de la Ville de Montpellier appartenant à plusieurs services, à l’hôtel-de-ville et dans des annexes de quartiers se trouvent dans le collimateur de Philippe Saurel, le maire et président de la Métropole et pour cause : à la faveur du lourd remaniement actuellement en cours pour mettre Montpellier Méditerranée Métropole (3M) sur les rails, la direction générale a découvert qu’environ 30 employés ne « pointaient » pas depuis dix ans.

« Nous n’avons pas retrouvé de passage du badge ou aux pointeuses de ces employés, c’est selon, mais il est une certitude, ils ont été payés tous les mois et ils continuent de percevoir leur salaire. Bien entendu, une enquête interne a été diligentée, ils ont été identifiés et informés qu’ils allaient rendre des comptes » indique Philippe Saurel.

Son directeur général des services (DGS), Christian Fina souligne que « des mesures sont prises pour remédier à ce dysfonctionnement, c’est en cours, tout va être fait pour régulariser la situation. Certains sont toujours salariés de la Ville, d’autres sont partis entre-temps ».

Pas de « système mafieux »

Pour le maire, « Il ne s’agissait pas d’un système organisé, de type mafieux, mais de cas isolés, même si la plupart des 30 salariés qui n’ont jamais mis les pieds dans les services pendant dix ans se connaissent bien ».

Toutefois, des chefs de service qui n’ignoraient pas l’existence de cet absentéisme ont gardé le silence, parce qu’ils étaient probablement menacés.

Ils auraient eu peur d’éventuelles représailles.

Ces employés « fantômes » de la Ville de Montpellier ont été démasqués à la faveur  de la mutualisation des services avec la Métropole.

« Il y a 4300 salariés au total, depuis le bouleversement du passage en Métropole, nous avons lancé des contrôles service par service » confirme Christian Fina.

Une mission fastidieuse qui a permis de mettre au jour l’existence de ces employés « fantômes ».

Merci à Pécaire