La ville de Bruxelles affiche des « Allahu akbar » partout pour lutter contre la radicalisation…

Cette campagne d’affichage lancée début février dans la capitale belge – pour lutter contre la radicalisation – est révélatrice de l’ampleur du changement de civilisation en cours. Alors que des territoires entiers passent progressivement sous domination africaine et islamique dans tous les pays d’Europe de l’ouest, le moyen trouvé par les génies de Bruxelles pour lutter contre la violence d’une religion de conquête, c’est une campagne d’affichage qui reprend et explique le slogan principal des soldats de l’islam…

Même la traduction donnée par l’affiche n’est pas bonne puisque Allahu Akbar ne signifie pas que Dieu est grand, mais LE PLUS grand. Plus grand que toutes les constructions humaines, mais aussi plus grand que les « idoles » associées à sa divinité (Trinité, saints etc…). C’est plus qu’une formule, c’est un cri de ralliement, c’est un appel à la guerre.

Trouvé sur la RTBF : « La cellule PRE-RAD de Bravvo, le service de prévention de la Ville de Bruxelles, a lancé samedi en début d’après-midi, au carrefour de l’Europe à Bruxelles, une campagne de sensibilisation au radicalisme violent intitulée « Et toi, la radicalisation, t’en penses quoi ? « . Elle s’étalera sur tout le mois de février.

Cette campagne de prévention vise en premier lieu les jeunes de 12 à 25 ans. Elle a été conçue en partant du constat qu’ils ont été les témoins d’un fait social d’une extrême violence, l’embrigadement idéologique, ces cinq dernières années. A travers cette campagne, il est question de libérer la parole des jeunes au sujet de l’extrémisme et du vivre-ensemble, de valoriser le débat démocratique sur ces sujets et de susciter une réflexion critique.

Donner la parole aux jeunes

« Notre démocratie n’est certes pas parfaite et l’idéal de justice sociale dont elle est porteuse est confronté à de nombreux défis, mais elle se fonde sur un rejet catégorique de la violence pour imposer son point de vue et, au contraire, érige le droit à la parole, l’égalité et le dialogue entre tous comme moyens pour transformer la société« , a déclaré le bourgmestre Philippe Close. « Avec cette campagne, nous avons donc voulu donner la parole aux jeunes, faire entendre leurs mots sur ce sujet délicat, et montrer que notre jeunesse partage cet idéal démocratique. Elle est non seulement capable de prendre la parole, mais sans doute peut-elle aussi nous apprendre beaucoup si on se donne la peine de l’écouter« .

La campagne s’appuie sur les réflexions d’adolescents partagées au cours d’ateliers, menés par la Cellule PRE-RAD en collaboration avec l’ASBL Trames, au centre de jeunes R’en’Arts de Bravvo, dans le quartier des Marolles. Ils ont discuté des témoignages filmés « Rien à faire, rien à perdre« , réalisés par Isabelle Seret, qui donnent la parole à des jeunes Bruxellois ayant connu un parcours de radicalisation. Ce processus a débouché sur 20 phrases clés qui forment la colonne vertébrale de la campagne.

Affiches, cartes postales…

Elle se décline sous forme de cartes postales, d’affiches dans l’espace public, de clips diffusés sur des écrans dans la ville, de visuels diffusés sur les réseaux sociaux ou encore d’animations pédagogiques. De plus, 11 cartes de grande taille sont exposées au Carrefour de l’Europe en français et néerlandais. Un groupe Facebook servira d’espace de discussion et d’information pédagogique sur la radicalisation, les discours haineux et les formes d’extrémisme violent. Des vidéos de micro-trottoirs réalisées à Bruxelles y seront diffusées.

Un kit pédagogique facilitant le discussion sera distribué dans les centres de jeunes de Bravvo et disponible sur demande à l’issue du mois de février. »