La « capsule de la mort » : le capitalisme à l’assaut du business de l’euthanasie

Pour certains, l’argent n’a pas d’odeur et le commerce ne s’accommode d’aucune contrainte morale. Des charognards essayent donc de gagner quelques billets sur le dos de désespérés qui ne connaissent pas la finalité de notre passage sur terre.

Trouvé sur Fsspx news : Un promoteur de l’euthanasie outre-Atlantique a mis au point un appareil revendiquant « ergonomie et élégance », qui permet à son utilisateur de déclencher à son gré un suicide assisté indolore, en quelques minutes.

« La Sarco Capsule est un appareil euthanasique qui utilise l’azote liquide afin de diminuer progressivement la quantité d’oxygène, afin de procurer une mort paisible en l’espace de quelques minutes ». Le film publicitaire, diffusé depuis le mois de mai 2019 en langue anglaise, est aussi glaçant que l’azote liquide sinistrement évoqué. 

C’est pourtant bien une réalité : Sarco est le dernier né du médecin Philip Nitschke – alias Doctor Death – fondateur de Exit International, organisation qui fait depuis de nombreuses années la promotion du suicide assisté.

« C’est magnifiquement conçu. C’est fonctionnel. Et la simplicité de la technologie innovante fait de l’appareil une merveille à regarder », déclare le médecin australien David Swanton, dans la vidéo promotionnelle.

Le concepteur du prototype ajoute sur un ton qui se veut rassurant pour l’utilisateur : « vous ne pouvez pas activer Sarco sans obtenir un code. Lorsque vous avez ce code, nous sommes certains que vous êtes sain d’esprit, que vous êtes maître de vous-même, et que vous êtes donc éligible à une mort paisible ». On n’est guère convaincu.

Et pour être vraiment design, le produit doit être « sûr », explique le concepteur : aussi, un bouton « vivre » disposé à côté du bouton « mourir » permet d’arrêter le processus mortel et de faire sauter la vitre de la capsule : le tout est de ne pas se tromper de touche.

Pour ceux qui s’intéressent à l’horreur d’un futur possible où l’euthanasie deviendrait un droit – un devoir ? – fondamental, cette capsule de la mort est exposée jusqu’en novembre 2019, au Palazzo Michiel de Venise, au bord du Grand Canal. Mort à Venise !