Guyane : 2 paras agressés par des autochtones, 1 mort et rien dans la presse !

Alors qu’on nous bassine les oreilles avec l’affaire de l’agression antisémite du couple de Créteil (voir ici), la presse se fait beaucoup plus discrète sur le sort réservé à deux parachutistes par les guyanais. Voici le témoignage publié sur le blog minurne. Depuis le blog semble avoir été arbitrairement fermé sur décision de justice (voir ici). Quelques articles confirment la version de Minurne (ici notamment).

Le 26 octobre dernier, vers 5 heures du matin, une altercation éclate entre des soldats français et des « autochtones » dans une discothèque de Kourou, Guyane française.

Un des civils, qui avait tenté de dérober de l’argent aux militaires, prend alors la fuite.
Poursuivi par les soldats.

Le fuyard va être récupéré par un couple en 4×4. La conductrice du 4×4 expliquera que le fuyard, en montant à bord, lui criera : « Shoote-les ! » Alors elle fonce dans le tas et percute deux soldats de 35e RAP de Tarbes. S’étant arrêtée un peu plus loin, elle passe le volant à son compagnon.

Ce dernier — sous les encouragements d’une foule d’« autochtones » — fait demi-tour et revient rouler, à plusieurs reprises, sur les deux blessés.

L’un des deux, bassin et thorax écrasés, est mort le 30 octobre à l’hôpital de Cayenne. Le second est grièvement blessé.

Les deux occupants du 4×4 ont été mis en examen pour « tentative de meurtre » (tentative réussie en ce qui concerne l’une de leurs deux victimes…) et placés en détention.

Le procureur de la République de Cayenne, Ivan Auriel, explique que l’écraseur dit avoir « involontairement » roulé sur les paras gisant au sol…

L’enquête devra déterminer si c’est le choc initial avec le 4×4 ou le fait qu’on lui a roulé dessus qui a provoqué la mort du soldat, un homme âgé de 35 ans et père de deux enfants.

Brigadier-chef au 35ème Régiment d’Artillerie Parachutiste de Tarbes, il servait à Kourou pour assurer la protection du centre spatial.

Imaginons un seul instant que ces deux paras aient, involontairement ou pas, écrasé deux « autochtones ». Les médias n’auraient pas eu assez de mots et les chaînes télé pas assez de temps d’antenne pour fustiger cet abominable « crime raciste ». Là, ce ne sont « que » deux Blancs qui ont été lynchés. Pas de quoi en faire un fromage…

Au 35ème RAP, à Tarbes, régiment auquel appartenaient les deux victimes, on ne souhaite pas faire de commentaires. Ce doit être ce qu’on appelle la « Grande Muette ».
« Grands muets » aussi le gouvernement français et son ministre de la Justice, la Taubira, ex(?)-indépendantiste guyanaise, si rapide pourtant quand il s’agit de dénoncer le racisme même là où il n’existe pas.

On comparera l’omerta observée sur ce lynchage raciste et le tam-tam autour de la mort – accidentelle – de Rémi Fraisse, bolcho vert-rouge, mort avec laquelle on continue de nous bassiner plusieurs jours après ce malheureux accident avec, en renfort, des manifs de lycéens acnéeux.

Pour ce para français, père de deux enfants, pas de mobilisation médiatique, pas de minute de silence, pas d’indignations de députés, pas de cris d’orfraie. Le silence total. Un silence de mort.

C’est à l’aune de telles choses que l’on peut mesurer le « deux poids deux mesures » d’une France aux liens.