
Le « Panthéon », qui est – rappelons-le – une église volée, confirme un peu plus son statut de déchetterie républicaine, avec la venue triomphale de Robert Badinter.
Enfin, venue symbolique, car c’est un cercueil vide qui a été porté solennellement dans l’édifice, la dépouille de ce « saint » du Système (mort en février 2024 à l’âge de 95 ans) repose toujours au carré juif du cimetière de Bagneux ; en effet, sa femme, la très malfaisante Elisabeth Badinter (riche socialiste, fille du fondateur de Publicis Marcel Bleustein), n’a pas voulu qu’elle soit déplacée. Elle a avancé un motif romantique (être enterrée avec lui à sa mort), mais le doute est permis : est-ce par exemple la croix qui s’élève encore au sommet du Panthéon qui gêne cette farouche « laïcarde » ?

La tombe du « grand homme » du moment a d’ailleurs été souillée d’un graffiti ce jeudi, provoquant une grande indignation médiatique. Or, si effectivement cet acte est lamentable (mais qui est l’auteur ? On n’est pas à l’abri, une nouvelle fois, de provocations), on ne se souvient pas d’un tel émoi à propos du véritable saccage de la tombe de Jean-Marie Le Pen (attaquée à la masse, la croix étant brisée en plusieurs morceaux), trois semaines après son inhumation ; d’ailleurs, depuis, l’enquête n’a pas avancé d’un centimètre…
Il faut rappeler en quelques mots qui était ce Robert Badinter. Fils d’immigrés juifs de Moldavie tout juste « naturalisés français » et sans attaches particulières, Robert Badinter devint professeur de droit et avocat, en droit commun et des affaires, faisant fortune dans ce deuxième domaine.
Mais il se rendit célèbre en tant qu’avocat de meurtriers, en combattant dans ses plaidoiries, avec grandiloquence, la peine de mort.
Il défendit notamment, avec succès, plusieurs assassins d’enfants… leur évitant la peine capitale.
Parmi ses dernières victoires, il y a le sauvetage de Patrick Henry, en 1977, qui avait enlevé et assassiné un garçonnet de 7 ans (l’étranglant, de face, tandis qu’il appelait son père à l’aide), ainsi que Mohamed Yahiaoui, en 1978, qui avait assassiné un couple de boulangers (défigurés au couteau et égorgés), ou encore, en 1980, Norbert Garceau, qui avait assassiné une jeune femme (alors qu’en 1953, il avait déjà étranglé une jeune fille de quinze ans et avait été condamné à la réclusion criminelle à perpétuité, puis libéré en 1972 !)…
Très hostile à la liberté de recherche historique et à la liberté d’expression, il consacra son dernier procès avant de devenir ministre de la Justice, à faire condamner Robert Faurisson, en 1981.
Parallèlement à sa carrière d’avocat, ce riche homme de gauche fut militant au parti socialiste et, cette même année, devint ministre de la Justice, sous Mitterrand.
Il s’illustra alors en présentant à l’Assemblée le projet de loi abolissant la peine de mort, qui fut adopté cette même année 1981.
Rappelons que la peine de mort n’était plus appliquée, dans les faits, depuis plusieurs années. Mais c’est une victoire symbolique forte pour Badinter, qui décapita ainsi l’échelle des peines traditionnelle.
Les assassins furent soulagés. Tant pis pour les victimes (en particulier celles qui seront victimes de récidivistes, et qui auraient donc été sauvées par la peine de mort)…
Cet homme imprégné d’idéologie cosmopolite s’est aussi, à ce poste, signalé par un renforcement de la domination du droit européen sur le droit français, ou encore par son soutien à l’homosexualisme le plus sordide : il a fait supprimer la disposition légale pénalisant les relations homosexuelles avec un mineur… !
Oui : Badinter et ses compères socialo-communistes ont voulu que les mineurs puissent légalement (à partir de 15 ans) se faire sodomiser par des adultes…
Ils détruisirent ainsi un peu plus la civilisation et les protections qu’elle permettait envers les jeunes.
Devenu président du Conseil constitutionnel en 1986, il en a fait un bastion de la gauche (c’est toujours le cas, avec le sinistre Fabius à sa tête) et une arme du « gouvernement des juges » face au politique (et surtout, évidemment, face à la politique de droite). Charles Pasqua mit d’ailleurs à l’époque, déjà, en cause son impartialité lorsque le Conseil annula huit articles de sa loi sur l’immigration…
Derrière le masque du super-républicain, il y avait un communautariste véhément et vigilant, soucieux du bien-être des siens et endogame, mais qui parallèlement a passé son temps à culpabiliser les Français en dénonçant un fumeux racisme, incitant ainsi au génocide par métissage du peuple qui l’avait accueilli et enrichi ; c’était un faux gentil, dont le visage exprimait facilement la haine la plus féroce, la hargne la plus tenace, dès qu’il s’agissait des causes communautaires, qui prévalaient pour lui par-dessus tout ; c’était un faux humaniste, qui fut avec sa réforme le bienfaiteur des pires criminels, au mépris des victimes et au détriment des citoyens innocents ; c’était, évidemment, un faux sage, militant pour les pires causes et verrouillant le système au profit de la gauche, contre le principe démocratique.
Une belle canaille, un « saint » convenable pour ce régime désastreux à bout de souffle.
PS : ayons une pensée pour les victimes oubliées de l’affaire du talc Morhange, en 1972, quand 36 bébés moururent empoisonnés par du talc toxique, et que près de 200 autres furent gravement intoxiqués, certains restant lourdement handicapés. Badinter fut l’avocat du puissant PDG fautif, et au procès, s’en prit avec brutalité (dixit le JT de l’époque) aux parents dans l’épreuve, prétendant qu’ils étaient là pour l’argent, et ne manifestant aucune empathie envers ces membres endeuillés de la France populaire, laborieuse et honnête.