C’était un… 17 novembre

•  1793 : début des « noyades de Nantes », quand l’infâme Carrier fait noyer 90 prêtres réfractaires dans la Loire.
Mandaté par la Convention nationale pour briser la révolte vendéenne par tous les moyens, Jean-Baptiste Carrier invente la noyade en masse et met au point la « déportation verticale » dans le fleuve, l’objectif étant d’éliminer rapidement et à moindres frais des condamnés trop nombreux…
Pour se faire la main, l’envoyé de Paris commence avec 90 prêtres réfractaires (c’est-à-dire ayant refusé de signer la Constitution civile du clergé) emprisonnés à Nantes. Il demande à son bras armé, l’adjudant général Lamberty, et à ses hommes, la compagnie Marat, de les noyer dans la Loire, le « fleuve républicain ». Lire la suite ici. Entre les derniers jours de 1793 et février 1794, de 1 800 à 4 800 victimes disparaissent dans la Loire.

1796 : mort d’une crise d’apoplexie, à Saint-Pétersbourg, de Catherine II de Russie (Sophie-Augusta d’Anhalt-Zerbst), âgée de 67 ans. Son règne est l’un des plus importants des Romanov.

1860 : l’aventurier français Antoine de Tounens fonde le Royaume d’Araucanie et de Patagonie, dont il se proclame roi sous le nom d’Orélie-Antoine Ier. Jean Raspail a relaté cette geste fantasque dans son roman Moi, Antoine de Tounens, roi de Patagonie, publié en 1981.

1893 : le Dahomey devient un protectorat français.

1918 : Te Deum de la victoire à Notre-Dame de Paris. Le président de la République Poincaré, qui représente la droite laïque et républicaine, refuse d’y assister et y délègue sa femme.

1929 : le Comité central du PC soviétique décide d’accélérer la collectivisation agricole de l’Ukraine. Trois ans plus tard, le « grenier à blé » de l’Europe de l’Est sombre dans une famine inédite et monstrueuse, l’Holodomor, qui fera, suivant les estimations, entre 4 et 6 millions de morts.

1936 : mort de Roger Salengro, né en 1890, politicard socialiste et franc-maçon. De nombreuses rues et avenues portent son nom.
Il devint ministre de l’Intérieur sous le très néfaste Léon Blum.
C’est Salengro, ce corrompu, qui a totalitairement dissous les puissantes « Ligues » patriotiques en 1936, portant un rude coup au camp national et donc à la France.
Suite à une campagne de dénonciation de ses turpitudes par la presse de droite (Gringoire notamment), il choisit, hélas, de mettre un terme à sa vie.
Le journaliste et polémiste Henri Béraud (livres ici) fut en pointe dans le combat contre ce socialiste, qu’il avait surnommé ironiquement « Proprengro », en référence aux affaires de corruption l’éclaboussant.

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