Délire : le responsable de la « diplomatie » israélienne accuse les macronistes d’inciter à la haine antisémite

Israël, Drapeau, Etoile De David

« Le chef de la diplomatie israélienne, Gideon Saar, a accusé ce jeudi des pays européens d’«incitation à la haine» après les tirs à Washington qui ont coûté la vie à deux employés de l’ambassade d’Israël.
«Il existe un lien direct entre l’incitation à la haine antisémite et anti-israélienne, et ce meurtre. Cette incitation est également le fait de dirigeants et de responsables de nombreux pays et organisations internationales, particulièrement en Europe», a déclaré Gideon Saar lors d’une conférence de presse à Jérusalem. » (source)

Le gouvernement français se sent visé, puisqu’il réagit vivement :

Il s’agit de «propos parfaitement outranciers et parfaitement injustifiés», a estimé Christophe Lemoine, porte-parole du ministère français des Affaires étrangères. «La France a condamné, la France condamne et la France continuera à condamner toujours et sans ambiguïté tout acte antisémite», a-t-il souligné.

Tout cela est grotesque, et obscène.

Les mots n’ont plus de sens.

Macron et ses gouvernements rivalisent avec les précédents en matière de servilité envers le CRIF et de déférence envers l’Etat israélien.
Il y a davantage d’émoi politico-médiatique en France à propos d’un chien qui a uriné contre une synagogue que pour un francocide.
La police et les tribunaux – pourtant débordés – traitent avec célérité et sévérité la moindre plainte des associations communautaristes et suprémacistes juives, la liberté d’expression des Français se réduisant donc comme peau de chagrin.

Et, loin de la politique traditionnelle de la France au Proche-Orient, les macronistes ne font rien face à la mise à mort de la bande de Gaza, si ce n’est quelques phrases prudentes et vaines.

Evidemment, la méthode des autorités israéliennes est d’essayer de rendre synonyme antisionisme et antisémitisme, assimilant ainsi le premier (un positionnement géopolitique) au second (le crime le plus horrible), afin de bannir toute critique vis-à-vis de leur politique.
Mais à trop tirer sur la corde, elle pourrait casser, et revenir fouetter le visage des arrogants politiciens israéliens.