Venezuela marxiste : médecins et enseignantes se prostituent pour survivre

« Depuis des années, des milliers de Vénézuéliens fuient la misère de leur pays, rongé par le chaos politique, la crise économique et l’hyperinflation. Dans une maison close, située au bord de la rivière Arauca, à la frontière colombienne, de nombreuses femmes font même commerce de leur corps pour 25 dollars de l’heure, rapporte le Miami Herald.

“Nous avons beaucoup d’enseignantes, quelques médecins, des professionnelles et un ingénieur pétrolier”, explique le gérant de l’établissement, Gabriel Sánchez. “Toutes sont arrivées avec leurs diplômes en main.” Les réfugiées désargentées, jeunes et au chômage, sont prêtes à tout pour se nourrir. Près de 350.000 Vénézuéliens sont ainsi entrés en Colombie ces six dernières années.

“Si vous m’aviez dit, il y a quatre ans, que je serais ici, en train de faire ça, je ne vous aurais pas cru”, confie Dayana, 30 ans, mère de quatre enfants et ancienne manager dans une usine alimentaire, près de Caracas. “Mais nous avons traversé crise après crise, et maintenant, regardez où nous en sommes.” Son emploi a disparu après que le régime marxiste du président Maduro a saisi l’entreprise et “l’a pillée”, raconte la prostituée, citée par le quotidien américain.

À Arauca, Dayana gagne entre 50 et 100 dollars, les bonnes nuits. “La prostitution n’est évidemment pas un bon emploi”, ajoute-t-elle, “mais je suis reconnaissante, parce qu’il me permet d’acheter de la nourriture et de soutenir ma famille.” En Colombie, la prostitution est légale mais les femmes sont maltraitées. “99% des prostituées de la ville sont Vénézuéliennes”, affirme Gabriel Sánchez. Comme les douze femmes qui travaillent pour lui. »

Lu chez VA

1 commentaire concernant l'article “Venezuela marxiste : médecins et enseignantes se prostituent pour survivre”

  1. Un véritable embargo intérieur est organisé par les propriétaires de réseaux de distribution affiliés à une opposition très violente.
    Tout comme le gouvernement des U.S.A., ils ne supportent apparemment pas qu’une part de la richesse nationale soit redistribuée à ceux qui la produisent et pas principalement à ceux qui la possèdent.
    Notre presse de milliardaires ne va pas contredire cela…

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