Rome : un diplomate américain appelle à un « pacte mondial des religions »

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Jerry Chite, diplomate américain au Bureau des conflits et des opérations de stabilisation a estimé que les chefs religieux devaient s’atteler à juguler les violences dues aux fanatiques. Il réitère ainsi son appel à « un pacte mondial des religions » lancé en grande pompe le 22 février dernier à Rome avec des autorités religieuses parmi lesquelles le cardinal Kasper, mais apparemment resté inaudible.

Après avoir rappelé que les gouvernements et les organisations de la société civile ont un rôle important à jouer dans tout processus de paix, Jerry White a affirmé que les chefs religieux possédaient la clé pour lutter contre l’alarmante augmentation des violences religieuses :

Du Parlement mondial des religions au Pacte mondial des religions

« Il suffit d’ouvrir un journal pour constater que le vocabulaire religieux est employé tous les jours pour justifier la violence… La religion devrait donc faire partie de la solution (…) Depuis le Parlement Mondial des Religions en 1893, beaucoup d’initiatives interreligieuses ont vu le jour au fil des années… Le contexte est différent, avec l’actuelle prolifération des violences perpétrées explicitement au nom de Dieu. Nous sommes dans une situation d’urgence. Nous devons aller au-delà des conférences interreligieuses et nous demander à quoi ressemblerait une fatwa interreligieuse contre la violence. Pouvons-nous aller au-delà de la simple prière pour la paix ? » a-t-il lancé.

La rhétorique usée d’un diplomate américain à Rome


Il tend ainsi à la fois à enrôler les religions dans un combat politique et à soumettre les dites religions. Sa rhétorique, parfaitement usée, veut donner à croire au grand public que toutes les religions engendrent la même violence, pour mener en fin de processus, et par le biais de la sacro-sainte tolérance, à un syncrétisme déiste d’inspiration franc-maçonne.

On notera pour le fun le courage d’un personnage qui prône une action commune des religions bien tranquille à Rome, loin de ceux qui, précisément, tuent « au nom de Dieu »…