L’extrême-gauche commet de graves violences à Nantes

La photo ci-contre a-t-elle été prise à Kiev ?
Non, à Nantes, où une manifestation a rassemblé quelques dizaines de milliers de personnes contre le projet de grand aéroport à Notre-Dame des Landes.

« En milieu d’après-midi samedi, les forces de l’ordre ont essuyé des jets de projectiles (bouteilles, canettes, billes d’acier, fusées de détresse) et ont fait usage de gaz lacrymogènes et de canons à eau. Au moins deux engins de chantier ont été incendiés. Des objets ont été lancés sur les caténaires SNCF afin de bloquer la circulation des trains. La vitre d’une agence Vinci, concessionnaire du projet d’aéroport, a été brisée. L’intérieur de l’agence était saccagé, et la devanture couverte de peinture. Des manifestants s’en sont également pris à la mairie, un poste de police et plusieurs magasins du centre-ville. Samedi soir, Nantes affichait un bien triste visage de dévastation. »

Nonobstant le motif de la manifestation, vraisemblablement légitime, on relèvera que, là encore, il y eut très peu d’arrestations au regard de la gravité des faits : une dizaine d’interpellés.
Il convient donc de souligner, comme d’habitude, la différence de traitement entre les manifestations de « droite » (300 interpellés lors du Jour de Colère, sans dégradations), et celles de l’extrême-gauche : cela révèle la collusion profonde – en dépit de quelques divergences – entre le Régime et l’extrême-gauche qui ose se présenter comme rebelle.