C’était un 18 mai …

1291 : après plus d’un mois de combats intensifs, les musulmans (200 000 hommes) donnent l’assaut aux murailles de Saint-Jean d’Acre (qui ne compte que 35 000 habitants).

10 000 chevaliers chrétiens sont massacrés : « on marchait sur les morts comme sur un pont ».

La dernière poignée de chevaliers survivants combattra jusqu’au 28 mai.
C’en est fini de la présence franque en Terre sainte.

Lors de cette journée terrible, meurt Guillaume de Beaujeu, grand Maître de l’ordre du Temple.
La tradition raconte que se retirant vers les lignes arrières, après avoir reçu une flèche sous l’aisselle, il est apostrophé par un templier à qui il aurait répondu : « je ne m’enfuis pas, je suis mort ». Il sera ramené à la commanderie où il décédera quelques heures plus tard.

1956 : 21 rappelés du 9e Régiment d’Infanterie Coloniale tombent dans une embuscade dans les gorges de Palestro, à proximité du village de Djerrah, en Algérie (française). Ils sont assaillis par une section d’une quarantaine d’hommes de l’Armée de libération nationale (ALN, branche armée du groupe terroriste FLN, lui-même soutenu par la gauche française), commandée par le traître déserteur Ali Khodja.
15 corps atrocement mutilés (dépecés) seront retrouvés peu après (yeux crevés, testicules coupées, pieds striés de coups de poignards -l’autopsie montrera que tout ceci a été fait avant la mort- entrailles vidées et corps bourrés de cailloux- ceci après la mort).
Puis 4 cadavres seront découverts et 2 autres soldats, prisonniers, sont exécutés plusieurs semaines après.
Parmi les morts figure le sous-lieutenant (rappelé à sa demande) Hervé Artur, qui commandait cette unité qu’il avait rejointe 2 semaines plus tôt (il n’avait pas 30 ans).