Aluminium dans des vaccins : « Nous ne pouvons plus perdre de temps »

Alors que le gouvernement a annoncé rendre obligatoire 11 vaccins dès 2018, une étude de l’agence du médicament relance le débat. Les opposants à l’extension de l’obligation vaccinale sont accusés de complotisme, mais le chef du service de pathologies neuromusculaires à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil, réclame des budgets supplémentaires afin de mener des études sérieuses pour déterminer les conséquences de l’injection des adjuvants aluminiques. L’agence du médicament, elle, fait la sourde oreille…

Il aura fallu près de dix-huit mois au Pr Romain Gherardi, chef du service de pathologies neuromusculaires à l’hôpital Henri-Mondor de Créteil (Val-de-Marne) pour obtenir 150 000 € en 2014 de l’ANSM (Agence du médicament) afin de mener ses recherches sur la neurotoxicité de l’aluminium des vaccins. Aujourd’hui , il en appelle aux pouvoirs publics pour les poursuivre

Que s’est-il passé depuis que l’ANSM a rendu son avis en mars ?
Romain Gherardi. Rien du tout. Il n’y a eu aucun signal des autorités laissant penser que le sujet les intéressait alors même que le rapport dit qu’il faut approfondir les études. En finançant l’essai, l’ANSM s’est donné bonne conscience et puis basta. Pour continuer l’immense chantier devant nous, nous avons besoin de 550 000 EUR. En plein débat sur l’extension de l’obligation vaccinale, cette décision doit être de nature politique. Nous ne pouvons plus perdre de temps de recherche.

De l’aluminium, il y en a partout, jusqu’à l’eau ou le dentifrice. Pourtant, nous nous portons bien…
Nous en mangeons même tous les jours ! Sauf que 99,7 % de cet aluminium ressort par voies basses et 80 % des 0,3 restants, soluble, est éliminé par les reins. C’est la grande différence avec le vaccin où, du fait de l’injection dans le muscle, il passe entièrement la barrière cutanée. Sous une forme d’agrégats insolubles, il est propulsé à l’intérieur de notre organisme où il s’installe.

Avec quelles conséquences ?
Nos études montrent qu’à trop rester dans les cellules, il peut provoquer un burn-out immunitaire, c’est-à-dire fatiguer notre système immunitaire, voire le dérégler. Nous faisons le lien entre la myofasciite à macrophages (une lésion musculaire, mais tous les chercheurs ne sont pas d’accord sur ses causes NDLR), et la multiplication du syndrome de fatigue chronique associée à des troubles cognitifs.

Le DT-polio en contient, des millions d’enfants sont vaccinés et il y a très peu de problèmes !
L’immense majorité ne présente en effet aucune atteinte clinique du système nerveux. Mais l’augmentation du nombre d’injections risque d’augmenter mécaniquement le nombre de problèmes. Notre étude pointe également qu’il y aurait une prédisposition génétique, d’où la nécessité de poursuivre nos recherches pour confirmer, comprendre et y remédier.

Vous avez travaillé sur des souris. Les résultats sont-ils extrapolables à l’homme ?
C’est grâce au modèle animal qu’a été établie la majeure partie des connaissances en biologie. En Espagne, un travail a été fait sur le mouton, encore plus proche de l’homme, et a montré une inflammation du système nerveux central chez certains animaux vaccinés.

Ne craignez-vous pas de susciter un rejet encore plus massif de la vaccination ?
Au contraire ! Ce que les gens détestent c’est d’être contraints sans être convaincus. Si on leur disait « ok, certains posent problème mais on va faire des recherches et trouver des solutions » ils seraient beaucoup moins méfiants. Il existe des alternatives à l’adjuvant aluminique comme le phosphate de calcium. Je suis tout sauf un anti-vaccins, il faut être fou pour l’être.

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