« Piss Christ » : le procès c’est aujourd’hui

MAJ (16h)
« Les avocats des prévenus ont fait valoir que le parquet n’a pas suffisamment explicité le motif de la comparution de leur client : sont-ils poursuivis en tant que complices d’un auteur principal ? Ou tenaient-ils le marteau tous les quatre ? Sont-ils poursuivis pour la dégradation du seul « Piss Christ » ? Ou également pour celle d’une seconde oeuvre, intitulé Soeur Jeanne-Myriam ? » (source)
La nullité de la citation a été retenue par le tribunal correctionnel d’Avignon. Nous avons joint par téléphone un accusé. Il nous a expliqué que pour éviter la nullité, l’avocat de la partie adverse a objecté que les accusés n’étaient pas comme tout le monde puisqu’ils feraient parti du Renouveau Français. Sous-entendu, les lois ne doivent pas s’appliquer pour « eux ».
Le procès est renvoyé au 19 novembre 2012.

MAJ (13h55) :

Les avocats des accusés vont plaider la nullité de la citation : « Nos clients sont renvoyés devant le tribunal correctionnel pour avoir dégradé une oeuvre exposée dans un musée. Or, cette oeuvre n’est pas clairement identifiée et, dans ses conclusions, la partie civile réclame des indemnités pour deux oeuvres estimées l’une à 25 000 €, l’autre à 250 000 €. Nous devons savoir si nous sommes poursuivis pour la dégradation de l’une ou de l’autre. Ou pour les deux ». (Me Jérôme Triomphe, source)

Une fois cette question tranchée, il sera soumis au tribunal deux questions prioritaires de constitutionnalité (QPC) : il s’agit de la définition du « bien culturel« qui « aujourd’hui n’est pas défini par la loi « ; le deuxième point soulevé est « l’inconstitutionnalité de l’infraction » : « Qu’est ce qu’un dommage léger qui permet de caractériser le délit de dégradation reproché à nos clients ? ».(Me Jérôme Triomphe, source)

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Le procès des quatre catholiques accusés de la destruction de « l’œuvre » d’Andres Serrano s’ouvre aujourd’hui à Avignon. Selon une source proche des accusés, les preuves de la partie adverse à l’encontre de deux d’entre eux seraient très minces. Rappelons qu’ils encourent jusqu’à 10 ans d’emprisonnement et des amendes faramineuses (le « Piss Christ » a été expertisé par la maison d’enchères Christie’s à 250.000 euros ). La rédaction de contre-info.com assure les accusés catholiques de son soutien et des ses prières.

Quant aux médias, ils continuent leur travail de propagande :

6 commentaires concernant l'article “« Piss Christ » : le procès c’est aujourd’hui”

  1. Pendant ce temps, les dealers et les violeurs dorment tranquilles.

    On ne mélange rien, on constate.

    Acharnement pour les uns, complaisance pour les autres. Preuve que ce système a bien des ennemis et que ce ne sont pas les notres.

    Ils savaient ce qu’ils risquaient, ok, mais on assiste à ce qui ressemble de plus en plus au procès staliniens.

    Courage.

  2. Courage à eux !!!

    les expressions d’ « intégristes » (alors qu’il s’agit de traditionalistes) et d’ « extrême-droite » (alors qu’il s’agit de Français) sont répugnantes.
    Et on va savoir de quel clan sont les juges et la loi française. (mais je ne me fais d’ores et déjà plus aucune doute là-dessus). Ils auraient du comparer avec un dit objet de confession juive ou musulmane, je suis certain que cela se passerait mieux. 🙁

    Au fait, qui avait jugé le Maréchal Pétain à la dite libération ? le même juge qui était à ses pieds lors de la seconde mondiale. (CQFD)

  3. Le droit français protège les sacrilèges à condition qu’ils offensent des chrétiens, naturellement. En référence au génial Orwell on peut dire qu’en France la laïcité est égale pour toutes les religions mais certaines religions sont tout de même plus égales que d’autres…

  4. Les médias mentent, comme d’habitude. Dans cette affaire, ils le font sur deux points

    – Les poursuites ont été annulées. Il n’y a pas de nouvelle audience prévue. Le Procureur, violant les droits des prévenus a pris la parole après la clôture des débats, pour « convoquer » les personnes poursuivies en dehors de tout cadre légal. Nous étions dans l’arbitraire. Maître Triomphe est alors intervenu et il a rivé son clou à ce curieux magistrat qui viole les droits fondamentaux de l’homme cyniquement.

    – Les personnes poursuivies le sont en raison de leur foi, car non seulement il n’existe aucune preuve contre elles, et j’exprime ici ma conviction de leur innocence totale, mais encore cette affaire exhale un fumée nauséabond de viol barbouzard des droits de l’homme.

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