Joies de la modernité : à 13 ans, deux amies tentent de tuer la famille de l’une d’entre elles

A Narbonne, deux amies de 13 ans avaient planifié l’assassinat de la famille de l’une d’elles.
Le vendredi 28 mars, elles sont passées à la première étape et ont attenté à la vie du petit frère.
« A la sortie des cours, la première a fait venir la seconde dans sa chambre. Les parents vaquent à leurs occupations dans leur maison de Peyriac-de-Mer, un village plutôt coquet de 1000 habitants limitrophe de Narbonne, au bord de l’étang de Bages-Sigean. A l’aide d’un couteau, l’amie frappe dans la nuque le petit frère, un enfant de 6 ans.

Alertés, les parents emmènent le garçon chez le médecin, qui pose un point de suture. La blessure est en fait plus sérieuse qu’il n’y paraît. Profonde de 3 cm, elle a entraîné une lésion de la dure-mère, cette membrane qui protège le cerveau. L’état de santé du garçon, pris de vomissements et de migraines, se détériore rapidement.

Le médecin le fait admettre le dimanche soir 30 mars aux urgences de Narbonne qui, réalisant la gravité de la situation, le transfèrent en neurochirurgie à Montpellier. Les jours de l’enfant, toujours hospitalisé, ne sont pas en danger.
C’est l’hôpital qui a signalé les faits au parquet, lequel a immédiatement diligenté une enquête qui a débouché dimanche sur la mise en examen des deux collégiennes pour tentative d’assassinat. Elles ont été placées sous contrôle judiciaire, hors du département, dans deux établissements de la Protection judiciaire de la jeunesse (PJJ).
» (Source)

Les médias, les policiers et les magistrats locaux sont consternés par la précocité et la froideur des accusées.
Pourtant, on peut deviner d’où vient cet état d’esprit, et cette perte de tout sens moral chez ces jeunes filles.
Elles grandissent en effet dans une société rejetant tous repères moraux naturels et traditionnels – a fortiori le cadre religieux – et où la vie (de l’avortement aux projets d’euthanasie) est méprisée. Elles sont gavées dès le plus jeune âge de films et clips morbides et macabres, où sont présentés – sans aucune mise en perspective morale, voire avec complaisance – : meurtres, tortures, auto-mutilation, chosification du corps, etc.
Les deux jeune filles et d’autres amies de leur lycée étaient d’ailleurs réputées pour s’adonner à l’auto-scarification.