Les AFC attaquent Gleeden en justice

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Depuis quelques semaines déjà, la campagne publicitaire pour l’immonde site de perversion Gleeden a été censurée dans plusieurs villes d’Ile-de-France. Pétitions, pages facebook anti-Gleeden, arrachages sauvages de plus en plus fréquents des affiches dans les transports en commun, les publicités Gleeden choquent, déplaisent, et c’est tant mieux !

Mais voilà qu’enfin une réaction concrète voit le jour: les AFC assignent la société américaine BlackDivine, qui édite le site, devant le Tribunal de grande instance de Paris.

« Depuis 1975, l’adultère n’est plus un délit pénal, mais seulement une cause de divorce pour faute. Reste que l’article 212 du Code civil dispose que «les époux se doivent mutuellement respect, fidélité, secours, assistance». Les AFC souhaitent donc «que la justice se prononce sur la légalité de la campagne Gleeden et du site correspondant, dont l’objet est de faciliter l’adultère et de faire, à travers lui, la promotion publique de la duplicité, du mensonge et de la violation de la loi».

«Nous sommes rentrés dans une ère où plus rien n’est sérieux, déplore leur président, Jean-Marie Andres. On voudrait amener les gens à réfléchir: l’adultère est-il quelque chose de totalement négligeable, au point qu’on puisse en faire la publicité? Pour les familles, les conséquences sociales dramatiques engendrées par l’infidélité et la déstructuration sociale qu’elle alimente n’échappent pas à la conscience commune.

Invoquant l’article 4 du Code de déontologie publicitaire, qui indique que «la communication commerciale ne doit pas sembler cautionner ou encourager des comportements violents, illicites ou antisociaux», Mes Henri de Beauregard et Erwan Le Morhedec, avocats des AFC, qualifient cette publicité d’«illicite» car elle est une «incitation à violer une obligation contractée lors du mariage». En outre, «les contrats passés avec les internautes lors de l’inscription portent sur un objet illicite, l’adultère, et encourent donc l’annulation». Les avocats s’interrogent enfin sur la conformité du site à «la législation relative aux données personnelles».

Même si l’on peut mettre en doute le fait que cette démarche conduise à une réelle condamnation ou bien même à la fermeture du site, la démarche n’en est pas moins louable !

Source : Le Figaro